lundi 23 juin 2008

Parlement mauritanien : la crise continue.


De sources parlementaires, on apprend que les députés ADIL réclament de plus en plus le perchoir, parce qu’ils sont majoritaires.
L’actuel président de l’Assemblée Nationale monsieur Messoud Ould Boulkhair, président de APP dispose de moins de cinq députés.
Les Adeliens (députés indépendants), avaient accepté de lui laisser le perchoir pendant une année pour soutenir le président de la République Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.
Et parce qu’il n’y a plus de Gouvernement de Zeine Ould Zeindane, qu’ils avaient soutenu malgré eux, Messoud n’a plus sa raison d’être.
Il y’a aussi le renouvellement des différentes commissions de l’Assemblée Nationale, dont les présidences doivent revenir à ADIL, démocratie oblige. D’ailleurs le président de la commission des lois et député d’Atar monsieur Ould Maham vient de démissionner en tant que président, pour dit-il ouvrir la succession au sein des autres commissions.
Soit on est en démocratie et on joue son jeu, soit on revient à zéro en montrant à gauche et on va à droite.
Des rumeurs persistent également sur un vote de défiance pour censurer le nouveau gouvernement de Ould Waghef, malgré les tentatives répétées de démenti d’une conférence de presse conjointe de la majorité présidentielle, laquelle conférence ne vient pas.
ADIL ou pas ADIL, Messoud ou pas Messoud, anciens alliés ou nouveaux ennemis, la constitution confère au président de la République l’exercice de tous les pouvoirs. Revenons donc à la raison. Il y’a un seul président de la République et il n’y en a pas mille.
Il peut dissoudre les deux chambres parlementaires à tout moment, et il nomme aux fonctions civiles et militaires qui il veut, conformément à la constitution, bien sûr.
Mais Sidioca ne doit pas oublier comment il est venu au pouvoir. Ley

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