mardi 24 juin 2008

Crise politique : la majorité présidentielle se divise.


Les différents partis de la majorité présidentielle se sont réunis à huit clos, pour débattre de la crise politique que connaît le pays, avant la conférence de presse de ce lundi 23 juin 2008, à l’hôtel El khater.
Deux tendances s’opposent : l’une est conduite par Ethmane Ould Cheikh Belmaali président du parti Vadila et l’autre par ADIL.
Dès l’ouverture de la réunion, Ould Belmaali a posé le problème de la hausse éventuelle des prix des hydrocarbures : « je peux amener pour la Mauritanie autant de pétrole du Golf dont elle a besoin à un prix défiant toute concurrence », a-t-il précisé.
S’agissant maintenant de divergences politiques, Ould Belmaali a rappelé les circonstances et les soutiens dont a bénéficié sidioca pour accéder à la Magistrature Suprême du pays.
L’orateur a été suivi plus ou moins timidement par TAWASSOUL et l’APP ; donc trois partis politiques sont désormais favorables à une censure du Gouvernement c'est-à-dire, contre le camp de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi.
Ceux qui restent avec le Gouvernement de Ould El Waghef constituent désormais une minorité (PRDR, Alternative).
Personne ne sait, aujourd’hui, jusqu’ou ira alors ce bras de fer.
La crise est d’autant plus visible que le Parlement n’arrive pas à tenir ses réunions depuis l’ouverture de la session actuelle, il y’a un mois environ.
Entre temps, des incertitudes planent sur le pays. Pourquoi ?
Sidioca, il faut le dire a été très dispersé et très mou dès ses premiers mois de règne. Il a pris même des décisions très hâtives, voire irréfléchies sur des questions sensibles, pour ne pas dire explosives.
Les mauritaniens, qu’on le sache bien, sont très désordonnés, indisciplinés et versatiles.
Il leur faut un homme à poigne, voire un dictateur redoutable et redouté. Lakhbaar tebgue vi dar ne prône pas la dictature, loin s’en faut, mais il y va de l’intérêt supérieur de la Nation, d’avoir quelqu’un d’intransigeant aux commandes. Trop de liberté crée le désordre !
Pendant ce temps, Ould Waghef fait semblant de diriger un Gouvernement où chacun se prend pour Premier ministre.
Ahmed Ould Daddah quant à lui, mène une guerre des affiches murales (Lavitatt) pour s’en prendre au régime. Wait ant see…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire