mercredi 4 juin 2008

Education : Yebghouha, parce que nous, on ne l’aime pas.


La Ministre de l’Education Nationale vient d’être reconduite sous le Gouvernement de Ould El Waghef avec le département de l’enseignement originel. Elle était zinzinnienne, on se le rappelle bien, c’est pourquoi elle ne bénéficie pas de la trêve accordée par Lakhbaar tebgue vi dar aux nouveaux membres de la Gouvernement.
Cette fille à papa ne connaît rien à l’Education Nationale. A part un séjour éphémère au service de la coopération du MEN, à la suite de son limogeage de l’ex-Ministère du Plan où elle était chef de section des études (et quelles études !) ; elle passait tout son temps à se bagarrer avec le noble génie Abdellahi Ould Souleimane à l’époque Directeur de la Programmation des Etudes. Pour lui, gérer la Yebghouha était un défi quotidien.
Après avoir achevé le Ministère de l’Education, elle se tourne actuellement vers le projet Education/Formation, seul poumon par lequel respire aujourd’hui le système éducatif mauritanien avec le concours financier des bailleurs de fonds multilatéraux.
Elle retira de ce projet l’attribution de marchés de la construction des salles de classes qu’elle confia aux DREN et à la tête du client, mettant ainsi au chômage le génie créateur Abdel Weddoud Ould Kamel et ses collaborateurs compétents.
Pour satisfaire ses caprices d’ignorante, des folies de grandeur l’amènent à introduire le bac probatoire et l’horaire de France des journées coupées comme si les familles mauritaniennes étaient comparables à celles de France ou Suisse où les transports publics sont abondants, modernes et accessibles à toutes les poches.
Elle provoqua ainsi une crise sans précédent avec la grève actuelle des professeurs de l’enseignement secondaire alors qu’on est en pleine période de préparation des examens.
Les conditions matérielles de la famille scolaire (profs, enseignants et élèves) n’ont jamais été aussi lamentables que sous cette fille de commerçant jadis prospère.
L’une des premières recommandations de la fameuse commission des états généraux des éducations sera certainement de débarrasser la République de la folle ministre Yebghouha aujourd’hui assez haie de la République.
Avant de reformer l’école, Nebghouha a elle-même besoin d’aller à l’école. Elle voulait faire du Hasni au féminin, mais elle ne peut pas égaler cet administrateur formé dans l’école coloniale. Bonjour les dégâts.
A suivre…

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