Développement durable : Bruxelles dénonce l' inaptitude des cadres du MAED .

Selon des sources en provenance de notre ambassade à Bruxelles, l’union européenne (UE) n’attend plus que des dossiers de projets bien ficelés, pour libérer les financements dont la Mauritanie a besoin , pour assurer son développement durable .
On se souvient que ce bailleur de fonds multilatéral , avait soumis l’ approbation des financements à la Mauritanie à une série de conditions dont le dialogue inclusif au terme de l’ article 96 de l’ accord de Cotonou qui consacre le respect des principes démocratiques , et la bonne gestion des affaires publiques , entre autres .
Mais, aujourd’hui ces conditions sont dépassées , et la Mauritanie a plus que normalisé ses relations de coopération avec Bruxelles. Que reste –il à faire à présent ?
Les cadres du ministère mauritanien des affaires économiques et du développement (MAED) ,
doivent présenter des études de projets économiquement et financièrement fiables qui respectent les principes éthiques fondamentaux édictés par l’UE, particulièrement les démarches qui varient selon le domaine de l’action. La taille du projet reste également un élément déterminant dans les critères d’éligibilité.
Récemment , un cadre du MAED promoteur d’ un projet , aurait soumis une étude pour obtenir un financement communautaire sans tenir compte du volet cofinancement , c’ est à dire la contrepartie mauritanienne , ignorant qu’ en règle générale , le financement de l’ union européenne n’ est jamais à 100% . Tellement, ce cadre du MAED est nul , qu’ il n’a même pas pris le soin de vérifier l’ éligibilité de son projet , ou de le faire connaitre au bailleur de fonds . Pourtant, l’UE dispose d’un guide expliquant les différentes conditionnalités.
Pour que la Mauritanie retrouve sa place d’antan, dans le processus de planification des projets et leurs techniques de présentation, il faut désinfecter le MAED en commençant par jeter Sidi Ould Tah , Thiam Diombar et leurs collaborateurs à la mer , côté Tasiast pour les asperger avec du Cyanure ! Après leur enterrement définitif, il faut nommer Mohamed Ould Abba ou Ahmedou Ould Ely comme ministre des affaires économiques, parce qu’ ils sont deux excellents économistes expérimentés . Les seuls qui restent pour le pays après la retraite d’ Ahmedou Ould Michel et l’ exil de Abdellahi Ould Souleymane et de Abdel Essalam Ould Mohamed Saleh …Autre alternative : limoger le PM Moulaye-foreur et le faire remplacer par un économiste brillant , pouvant servir d' interface valable avec les bailleurs de fonds ! Des deux choses , l' une !