mardi 31 mai 2011

CSA sous Ould Eleyle : toujours les magouilles du passé .


L’actuel commissaire à la sécurité alimentaire ne fait malheureusement que continuer les magouilles et les pratiques malsaines des autres commissaires qui l’ont précédé, en dépit de la lutte contre la gabegie, priorité des priorités du président Aziz.
Il s’entoure toujours de la même mafia des céréales avec comme Caïd, un certain Abdellahi Ould Sbai Ould Amar Agdebijé dit la termite indéboulonnable des hangars .
La pratique est toujours la même : les bons des produits disponibles sont signés et donnés par le commissaire à ses visiteurs favoris, qui les vendent à la descente des escaliers aux tieb-tieb spécialisés.
Les collaborateurs immédiats de Ould Leilé (Commissaire adjoint, Conseillers, DAF et Ould Radhi l’ami du patron zizi), ne manquent jamais d’argent liquide, parce que les bons sont là et les acquéreurs aussi.
Les acheteurs viennent tôt le matin - bien avant Ould Leilé et Ould Sbai eux-mêmes - pour s’enquérir de la liste des visiteurs du commissaire, et les attendre au rez-de-chaussée .
Les prix à la tonne se négocient en général dans le bureau du conseiller chargé de la coopération, entourés des gens du commissariat versés dans les spéculations et les plus values, comme si c’était à la bourse de Wall Street. Bizarre !
Cette pratique malhonnête n’a que trop duré et il est grand temps que le président de la république monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, effectue une visite inopinée au CSA après l’échec flagrant des inspecteurs de l’IGE auxquels tout a échappé, dans cette grotte d’Ali Baba !
Si les bailleurs de fonds l’apprennent, ils risquent de fermer les robinets et demander un audit externe pour lever un coin du voile …
De toute façon, tant que le secrétaire très particulier monsieur Dianka et Ould Sbai et consorts sont toujours là, le CSA continuera à sombrer et il n’y aura jamais de sécurité alimentaire dans le pays.
Pour réhabiliter le CSA , il faut faire appel à des mauritaniens compétents de la référence Mohamed Salem Ould Merzoug qui est entrain de conduire l’OMVS vers le summum de la croissance et de la prospérité , en décrochant actuellement financements sur financements (168 milliards de francs CFA pour financer le futur programme de navigation fluviale dénommé Sitram ) . Peut-il orienter les bailleurs de fonds de l’OMVS vers l’institution moribonde de Ould Leile ,l'homme qui ferait mieux d’aller vendre ses Enaaje (brebis) à Timbédra . Il y sera plus dans son diapason , au moins …

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