jeudi 26 mai 2011
Fonds pour la culture et le sport : est-ce encore une autre façon pour exploiter le pauvre contribuable ?
Depuis le coup d’Etat du 10 juillet 1978 qui a amené les militaires au pouvoir, les civils occupant les postes ministériels ont initié une pratique malicieuse pour continuer à exploiter injustement les pauvres usagers, par la création de fonds successifs ayant toujours des bonnes appellations et exprimant des nobles objectifs.
En réalité, c’est un subterfuge pour amasser le maximum d’argent sur le dos du contribuable et disparaitre quelques temps après , sans laisser de traces , ni d’ archives .
On crée le fonds, on lui crée un statut et on lui désigne un président de conseil d’administration, question de trouver une planque à un privilégié du pouvoir en place, selon les époques.
Une fois le fonds bien rempli, l’argent disparait, le conseil d’administration aussi , comme s’il n’a jamais existé !
Ce qui est bizarre, est que les gens continuent à être exploités sans se poser la question sur la destination finale de leurs biens ! On dirait qu’ils se sont habitués à cette pratique …
La liste est longue mais nous allons nous limiter à quelques exemples de fons disparus : le fonds national de développement ( FND) qu’ a coulé un certain Ahmed Ould El Wavi qui se promène actuellement à Nouakchott en récitant allégrement des poèmes arabes ante- islamiques ( El Jahiliya ) .
Le même Wavi a crée plus tard une banque ( Bacim- Bank) et personne n’ a jamais demandé d’ ou venait son capital , et il n’était pas le seul dans cette affaire …
Citons aussi le fonds pour la pêche artisanale, le fonds pour l’agriculture entre autres et surtout le fonds du palais du peuple dit fonds Breika Ould Mbarek , l’ homme le plus puissant de l’ époque Haidalla .
Breika que certains milieux appelaient Samuel do , doit répondre un jour -si ce n’ est pas devant la justice des hommes , ce sera devant la justice d’ Allah- de la destination des fonds prélevés sur les citoyens qui ont tous contribué à l’ époque sous le pouvoir du CMSN .
Aujourd’hui, nous assistons à une nouvelle blague du même genre : le nouveau fond pour la culture et la jeunesse.
Savez-vous comment il est alimenté : les initiateurs, pour s’assurer de la rentrée effective des contributions, ont obtenu dans le cadre de la promulgation de la loi des finances 2011, une obligation d’ un prélèvement de 1% sur toute opération douanière allant de cent ouguiyas à un milliard . C’est faramineux et cela va directement dans le compte de ce fonds qui devient donc alimenté de façon quotidienne. Il y aura un petit silence et on nous dira qu’il a été réformé !
Il parait que l’actuel président du conseil d’administration de ce fonds est un certain Melainine Ould Tomy , façon de lui trouver une planque depuis son départ à la retraite pour lui assurer des revenus sûrs .
Mais cette fois, le fonds ne pourra pas disparaitre sans laisser des traces et les détourneurs
éventuels, risquent d’être les premiers pensionnaires de la nouvelle geôle d’Aleg.
l’actuel président de la république, monsieur Ould Adel Aziz n’acceptera pas la négligence de ses prédécesseurs.
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