dimanche 12 décembre 2010

Le MAED ou la mort subite des projets de développement .


Le ministère des affaires économiques et du développement (MAED) ne peut plus accomplir sa mission de conception et de montage des projets de développement, parce qu’il n y a plus de ressources humaines compétentes dans ce département stratégique pour le pays.
La quasi- totalité des projets de développement vont clôturer le 31 décembre courant et aucune étude valable n’a été jusqu’ ici élaborée pour des nouvelles phases.
C’est le cas du projet PDIAM, PASK, projet- Sida, PDU, projet Oasis etc …, dont les coordinateurs prédateurs comme Dendou Ould Tajedine , Ahmed Ould Cheikh et Salikou de Maghama décrues entre autres , doivent être jugés avant de boucler les programmes et fuir avant la fin des projets dont ils ont détourné les financements . C’est une condition sine qua none, pour la mise en œuvre de la politique de bonne gouvernance très chère au gouvernement actuel. Seul le projet Education - Formation est dirigé par un cadre compétent en la personne de Mohamed Mahmoud ould bouassrya qui force l' estime des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux confondus !
En tout cas, les autres projets risquent tout simplement de ne pas être reconduits, faute d’avoir un répondant, coté mauritanien.
Les cadres doués comme Abdallahi Ould Souleymane , Sidi Ould Bakha et Mohamed Ould Abba ont baissé les bras , parce qu’ ils ont été marginalisés et humiliés par une nouvelle bande de ministres nullards qui ont fait main basse sur le département , pour avoir des commissions sous la natte .
Aujourd’hui les différentes directions du MAED n’existent que de nom et sont dirigeés par des bambins sans niveaux ni formations. Ils ne peuvent même pas lire les analyses économiques, ni rédiger des lettres – réponses à une proposition de financement ; et les voilà qui s’enferment à la direction des projets et programmes du ministère , pour compter les mouches ! Ces nouvelles créatures du MAED qui s’en foutent éperdument du destin de la Mauritanie et son développement, sont aujourd’hui la risée de nos bailleurs de fonds et des experts étrangers qui nous visitent ! Franchement, le MAED actuel, c’est la honte... Seul Kerkoub l’inamovible belge mangeur des frites et sa commission départementale des marchés, rappellent qu’il était une fois le MAED digne de ce nom …
Quant au ministre Sidi Ould Tah , le glouton du AIch El Meidoum de Taguilalett , il ne se familiarise qu’ avec certains bailleurs de fonds du Golf , qui ne demandent pas d’ études au préalable .

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