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Mariem , la premiere dame ! |
Il ne s’ agit pas d’ un débat sur le voile islamique dans l’
administration moderne , ou du foulard
de Kadijata Diallo de l’ UFP , ou de la polygamie
dans la région du fleuve ou des discriminations
quelconques à l’ égard des femmes
Haratines , ou de la parité , ou des
mariages précoces des filles ou de leur
excision , ou de tout autre conflit entre l’ idéologie occidentale et l’ idéologie
islamique traditionnelle , loin s’ en faut ! Il s’agit tout
simplement de lancer un débat franc sur l’utilité des femmes dans les fonctions
de l’Etat ! A quoi ont –elles servi depuis que les différentes politiques,
les ont fortement impliqué et placé dans les plus hautes sphères de l’Etat !
Il faut une nouvelle vision alternative, pour sortir des
clivages classiques et impasses intellectuelles issues du dialogue des civilisations !
Plus concrètement, l’émancipation des femmes en Mauritanie n’a
aucun bilan et tous les mouvements féministes ont tourné en queue de poisson !
Même le ministère de la promotion féminine, de la famille et de l’enfant n’a
jamais eu d’apports importants pour le développement durable !
La promotion de la femme mauritanienne est un vain projet et
pour preuve tous les chantiers ayant été
dirigés par des femmes ou en cours de pilotage par des femmes, ne marchent pas !
Le marché des femmes ou centre commercial des femmes entrepreneurs qui a couté
des centaines de millions d’ouguiyas, ne marche pas, le collège et le lycée des
jeunes filles sont abandonnés, l’office du tapis également ! Tous les
financements de l’Etat qui ont été injectés dans des projets féministes, sont
partis en fumée …
Mais , non, il ne faut pas aller très loin dans ce sujet
sinon on risque d’être traité de misogynie ! L’œuvre des femmes ne marche pas,
parce qu’elles sont jalouses entre elles
et se détestent les unes les autres, alors que les hommes se supportent entre
eux ! Mais cela ne veut pas dire que tout homme ne doit pas aimer les femmes,
plus que les hommes ! Peut –on imaginer une administration mauritanienne
sans femmes, sans Koumba Ba , Sans Mint Mouknass , sans cette communauté de
femmes célibataires qui nous gèrent et qui servent à rien ? Ghazouani lui-même, le président de la république,
peut –on l’imaginer sans la première dame ? That is a question
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