dimanche 15 avril 2012

Aéroport contre ceinture verte : troc d' un autre âge !


Les "Nimrouatt" de la ceinture verte de Nouakchott, on s’en souvent, ont fait l’objet de plusieurs duels et suscité tant de convoitises des spéculateurs courtisans de tous les ministres des finances et walis qui se sont succédé , depuis 1978 à nos jours. De Moawiya jusqu’à KB-Fondation , en passant par Mohamed Ould Diddi l’ex Wali atteint de la maladie infantile , "Etbedni" par le fait de manger le sable de Toujounine , Ksar et Tevragh-Zeina , Ould Khlil , Ould Meymou , Camara Aly Guéladio alias ministre places publiques et bien avant eux , Lemrabott Sidi Mahmoud le ministre des finances qui avait transformé sa voiture en agence immobilière florissante , Sidi Mohamed Ould Boubacar et Ould Nanny jusqu’au Wali volage , monsieur Mohamed Lemine Ould Moulaye Ezzine , le sympa gounani Cherif . Chaque fois qu’un gouvernement s’ installe , le nouveau PM appelle le ministre des finances pour annuler les anciennes attributions du wali et les NUMROUATT du HIZAM El akhdhaar tombent dans l’ escarcelle de nouveaux propriétaires . Et ainsi de suite …
Cette fois, toute la ceinture verte de Nouakchott , sur une superficie de trente hectares sur l’ axe NKK-NDB , a été morcelée au profit de l’ homme d’ affaire Ahmed Saleck le Sahraoui du clinker exonéré pendant Quinze ans , en contrepartie de la construction d’un aéroport international de Nouakchott , avec une capacité d’ accueil de cinq cent mille passagers par an , en provenance du Polisario et d’ ailleurs . On rappelle pour la petite histoire que selon les standards internationaux, un projet d’aéroport international n’ est rentable que dans un pays ayant une capacité de desserte de cinq cent mille visiteurs par an . Soit , mais cette estimation ne peut être envisageable en Mauritanie , qu’ à l’ horizon 2032 . Pourquoi alors vendre nos NUMROUATT pour un projet dont les retombées ne sont pas pour demain ?
Le sahraoui, cimentier top spéculateur, Top technologie et Top laitier, vient d’escroquer la république pour la seconde fois consécutive , après l’ affaire de la vraie fausse exonération du ciment importé en sacs , que tout e monde connait , même le petit chacal du nord-est de Walata , ville ancienne …
Dans cette opération de bradage à ciel ouvert, il est prévu que Sahraoui empoche 30 milliards d’ouguiyas environ, parce que les lots attribués se négocient à la bourse de la Khaima , entre 6 et 12 millions d’ ouguiyas , au bas mot .
Les Samsara de la place , passent des nuits blanches devant les guichets de la Khaima-hôtel pour payer les lots , sur lesquels ils auront à spéculer une fois cette OPA , achevée sur l’ Etat .
Il est temps d’ arrêter cette hémorragie qui est à l’ origine d’ une crise sans précédent d’ argent , accompagnée d’une purge dans le secteur foncier avec pour conséquence , une série de faillite chez les anciens barons de la spéculation immobilière , Comme IMAR , Soukouk et les courtiers de Dahah- gauloises et Ideyboussatt .
De tous temps , les trocs se sont déroulés le plus normalement du monde , en portant par fois sur des accords ultras confidentiels et des secrets d’ Etats . On a vu des armes chinoises contre du pétrole soudanais, le blé américain contre le poulet congelé breton, le cacao ivoirien contre le Nestlé suisse et autres échanges vitaux, stratégiques pour ne citer que ceux-là. Mais cette fois, c’est de la contrefaçon trop risquée en la matière et rien ne nous garantit l’aboutissement de cet échange nouveau genre . Surtout qu’il n’ y a aucune caution bancaire déposée par la société Najah , en charge de la construction du projet d’aéroport de Jreidda . Dans un an, Sahraoui et son fils Mohidine , le diplomate mexicain , auront vendu toute la ceinture verte pour se réfugier probablement Aux iles Canaries . En attendant , les observateurs craignent que le projet d’ aéroport de Jreidda , ne soit un palais du peuple bis , avec une fondation en "ciment de Mauritanie" et des longs poteaux de fer à béton rouillés sur la côte atlantique . D'ici là , Nouakchott sera envahie par les dunes parce qu'il n' aura plus de ceinture verte de protection .Tant que notre politique économique est conduite par la galaxie de nullards qui gravitent autour du PM Moulaye , comme Sidi Ould Tah et Diombar des dépenses communes sous l' ancien régime , nos procédés de financements des projets de développement , resteront toujours ridicules et rudimentaires , car nos techniciens collaborateurs du MAED sont incapables de concevoir des projets et des requêtes de financements susceptibles d' attirer des bailleurs de fonds solvables , autres qu'un Sahraoui assis sous une Khaima d'un autre âge , pour vendre des Nimrouatt et construire une piste d' aéroport , soit disant sur les dunes de Jreida! Le prince est bon , mais il est mal entouré dirait Machiavel ...

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