Socièté : une "Ghazraa close" à Arafatt .

La prostitution reste invariablement le plus vieux métier du monde, ayant débuté au sixième siècle avant Jésus Christ dans la Grèce de Solon, quand on a introduit pour la première fois , le mot argent dans la relation sexuelle .
Sous d’autres cieux, en 2012 après Jésus Christ elle se pratique encore , dans une Ghazraa close dans la Moughataa de Arafatt , l’ un des recoins les plus pauvres sur terre , avec des populations vivant certes en dessous du seuil de la pauvreté , avec un revenu inférieur à celui d’ un habitant de Sierra Leone ou de Tanzanie .
Mais la différence ici , c’est que dans la Grèce préhistorique, on avait légitimé ce rapport entre homme et femme pour justifier, soit disant , un besoin matériel impérieux. Tandis qu’en Mauritanie, cette pratique est passible de la plus lourde peine, république islamique oblige !
C’est contre nos valeurs, c’est contre nos pratiques, c’est contre notre société, c’est contre notre religion, c’est contre notre vie tout court !
Au lieu de lutter contre ce fléau et de le décourager à la source par des programmes d’insertion , de lutte contre la pauvreté et d’ aides sociales , certains hauts responsables politiques et militaires du pays en profitent au contraire , pour changer d’air dans les Ghazraa et les Tarhils éloignés .
Ils utilisent souvent des intermédiaires qui louent leurs services pour organiser des rencontres de plaisance entre ces responsables pervers et certaines jeunes femmes de mœurs légères venant de l’intérieur du pays.
La maison close la plus fréquentée actuellement, se trouve à Arafatt , au sud du marché Lekbeid , à la fin du prolongement de la Ghazraa de Arafatt , sur l’ axe reliant Dayaa 11 et route de Toujounine .
Le bordel commença vers 23 heures, quand une rabatteuse ouvre une boutique de voiles, inaugurant le bal d’un véritable va et vient de jeunes femmes voilés, accrochant des sacs de produits cosmétiques destinés au renouvellement systématique des maquillages pervers de la soirée .. L’incroyable business s’accélère à partir de zéro heure , et la Ghazraa close ne ferme ses portes aux allures de boutiques de voiles teintées au rouge à lèvres , qu’aux derniers appels du muezzin , pour la prière du Vejr . Pendant que le proxénète du jour se prépare cyniquement à la prière du Soubh , les femmes éteignent les lumières pour compter les recettes de la honte . Dans quel pays nous sommes ? Dites – nous ! Où est le ministre des affaires islamiques ? Où est notre police ? Où est le programme national de lutte contre le SIDA ? Où est la république islamique de Mauritanie ? Où est Ould Sidiyahya , Où est Ould Dedew ? Au secours , l'islam , ciment de notre unité nationale est menacé...