Echiquier politique : Naha tire son épingle du jeu .

Depuis qu’elle a été débarquée du gouvernement pour les raisons que l’on sait, Naha Mint Moknass , fait un profil très bas .
Au début, la première femme mauritanienne MAEC, s’est retirée au moyen orient en fréquentant les rois du Khalij arabique, question de se faire oublier un peu dans les salons singuliers de Nouakchott et de promouvoir, soit disant, l’image de la femme arabe dans le monde. Certains se réjouissaient bien du destin qui lui a été justement réservé, à cause de sa versatilité politique et sa démarche opportuniste fabuleuse.
Dans les milieux de l’UPR, on ne parle plus de la dame de l’ UDP, préférant traiter directement en cas de besoin , avec Sangott , son premier vice président et Sy Adama , le SG / PR indéracinable , malgré une lettre de retraite qui lui a été remise depuis plus de huit mois , avec accusé de réception !
Finis aussi les turbans de mise en scène et voiles UDP aux couleurs de l’ex PRDS, qui envahissaient les rues et places de meeting à l’ occasion des multiples déplacements de l’ex président Moawiya . Naha s’est donnée aussi à SIDIOCA, puis à Kadhafi, puis à l’UPR, puis …
Aujourd’hui, elle peut se la couler douce entre le Maroc et la France , parce qu’elle est assise sur la deuxième plus grande flotte de pêche, après Meyloud Ould Lekhal et Maurice Benza , après avoir roulé successivement tous les régimes . Naha est devenue d’ abord armatrice sous Moawiya qui lui a offert à une usine moderne de stockage et de congélation des produits de pêche d’ une valeur d’ un million d’ euros , qui a attiré les chalutiers étrangers, puis l’ argent libyen . Mais, plus que toute autre chose, Naha a aujourd’hui besoin d’un équilibre, qu’elle n’ arrive pas à retrouver , depuis que les Thouaar ont pris Tripoli et Saif El Islam !