Eh oui, comme le Général Ahmed Ould Bekrine n’est plus là , Sid’El MOctar Ould SYDONIA prend sa revanche : il ouvre une boutique de détail qui vend du tout , allant de la boite d’ allumettes à la mèche de cigarettes , à la cuillère d’ huile , à la boite de gloria jusqu' au kilo de farine , de riz ou de charbon ( Lehtab et brindilles ) .
Il va sans dire que ces produits proviennent de la contrebande parce que, bien que colonel des douanes, Sid ‘El Movtar adore les infractions.
Il passe tout son temps à contrôler son boutiquier qu’il a sommé de ne pas faire du crédit aux clients, même pas aux douaniers. Ah, les temps sont durs !
Finie l’époque où monsieur Sydonia finançait les grandes fêtes du tir à la cible, pour se faire introniser empereur du Trarza .
Maintenant avec sa petite boutique, il s’approche de ses origines, situation économique du pays oblige. Bien sur, l’homme n’a pas besoin de cette petite échoppe, mais il reste naturellement pingre jusqu’aux os .
C’est une façon de défier le Général Ould Bekrine , qui lui avait refusé l’ouverture d’un commerce quelconque prés de la clinique de l’Amicale des douanes , invoquant des raisons de sécurité parce que , précisons le , la clinique des douanes se trouve dans l’enceinte de l’état major de la gendarmerie nationale .
Maintenant qu’il y’a un nouveau Général, chérissant le commerce du Sydonia , il ferme l’œil sur l’ouverture de cette boutique dans le mur des locaux de l’état major , voire l’encourage .
Peut être que Ndiaya et Sid’El Moctar , sont actionnaires de cette modique entreprise !
De toute façon, Ndiaga Dieng et Sid’El Moctar se connaissent bien, du temps où le premier était directeur général des douanes, tandis que le second mangeait le SYDONIA .
Ce sont ici les retrouvailles entre officiers commerçants, friands des commissions et autres gestes sous douane. Ente vem !
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