C’est dommage que ce beau fleuron de la politique sectorielle du président de la république et un gage de son patriotisme, soit aujourd’hui transformé en salons de coiffures pour femmes Halaybées,avec comme chef de file la directrice elle-même , madame Ba Aissata gynécologue de son état qui confond le centre pour la santé de la mère et de l’ enfant , avec une fabrique de beignets à Boghé .
A l’intérieur de l’édifice, les femmes font et défont leurs tresses à longueurs de journées , dans une clameur digne d’une ambiance au marché Sebkha , aux heures d’arrivage du poisson frais, Yayeboy . Les infirmières ne reçoivent que les parentes de madame la directrice , au lieu d’accueillir les pauvres femmes qui affluent de Hay Essakene et Mzailgué , pour accoucher ou se faire prendre en charge dans leur hôpital .
Pour docteur Assata Ba , la santé de la mère qui donne la vie à l’ enfant n’ importe apparemment que si elle est Halaybée , les autres peuvent mourir pendant que les coiffeuses infirmières , soit disant , font leurs tresses sur les lits d’ hôpital .
L’atmosphère au centre hospitalier de la mère et de l’enfant, c’est un peu comme à la direction commerciale de la SNDE où tout le monde est parent du directeur général , monsieur Yal Zekeria , du directeur commercial monsieur Tendia au chef de département de Nouakchott monsieur Sarr , passant par la secrétaire Bébé au portier Amadou , sans oublier le service fraude-anti fraude de la société d’ eau . . L’incurie, quand tu nous gère ! La mère donne la vie, comme l’eau …Sachons les préserver, contre les prédateurs fébriles ! La Mauritanie n’est pas une tribu ou une ethnie ! C’est un ensemble où nous sommes condamnés à vivre ensemble …
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La bien aimée Directrice de l’hôpital mères et enfants fait de cet hôpital une niche pour les halaybés. Dans cet hôpital AZIZ a une fois de plus raté son pari de mettre à la disposition des citoyens de notre chère patrie un lieu propre offrant à tous les malades désirant le fréquenter l'égalité de traitement consacrée dans la constitution de la République Islamique de Mauritanie. En effet pour le simple visiteur qui passait dans cet hôpital dans la semaine du 12 au 18 Décembre, il était aisé de remarquer que dans la salle n°3 à la fin des visites, les visiteurs sont renvoyés sans management par le personnel de sécurité de l’hôpital excepté un seul lit occupé par des parents de la Directrice où les visiteurs sont autorisés à rentrer, sortir, rester et pire manger sur place 24H/24H. Ce comportement démontre à qui veut l'entendre que les responsables de cet hôpital croient que cette institution publique est une propriété privée de la Directrice et que les citoyens auxquels les services sociaux sont destinés n'ont aucun droit s'ils ne sont pas de la filiation de la nouvelle race noble de la Directrice. Les pauvres mamans qui n'ont aucune parenté avec Mme la Directrice devront attendre le bon vouloir d'un portier illettré ou d'un policier corrompu pour leur permettre de renter vers leurs enfants au fin d'assurer la relève qui est un droit en pareil cas. Parfois, la personne désirant rentrer à la place d'une autre accompagnant le malade entend toujours une phrase absurde des portiers ''si tu veux rentrer, il faut que la personne que tu vas remplacer sorte d'abord''. En répétant cette phrase ces portiers oublient que si la personne à remplacer sorte avant l'entrée de l'autre, le petit patient pourra tomber du lit où faire enlever sa piqure. Mais ce qui est sûr est que la Directrice de l’hôpital s'en fout des malades internés dans cet hôpital. L'essentiel pour elle est que ses parents sont bien entourés et qu'une consigne est donnée à tout son personnel de la femme de chambre au médecin de bien veiller d'une part sur l'ensemble des membres de sa famille et d'autre part d'autoriser à tout moment les attroupements autour d'eux. Cette situation par les temps qui courent où les révolutions éclatent partout ne peut pas continuer si le citoyen simple continue à voir des responsables appliquer leur réglementation en fonction de la tête de leur client. A bon entendeur salut.
RépondreSupprimer19 décembre 2011 00:39