Vie des douanes : le FMI manque de matière grise .

On apprend qu’un certain type du nom de Mohamed Mahmoud Ould Boylil , ex colonel des douanes mauritaniennes , séjourne actuellement à Nouakchott en qualité de consultant intercontinental du FMI pour l’ Afrique de l’ ouest .
Apparemment le FMI n’a pas fait d’enquête sur le passé peu glorieux de ce personnage dont il loue les services !
Il était une fois un HAPNOL ( Harnos Psychologiquement Non Libéré ) teint clair , des Awlad Ameni et premier créateur fossoyeur du SYDONIA avant Sid’ EL Moctar .
Il fut directeur général adjoint des douanes à une période caractérisée par la gabegie et la corruption au corps douanier.
A la commission fiscale, il n’a pas fait bonne impression non plus , parce qu’il donnait des faux chiffres en permanence .
Ses collègues de l’époque se rappellent encore de l’homme sans vergogne qu’il était , en prenant la parole pour sortir un déluge de fausses informations .
On est aujourd’hui plus que surpris de le voir à Nouakchott comme consultant d’une importante institution monétaire internationale qui , elle-même devient le repère des violeurs et déjà décrédibilisée par le scandale de son directeur général , le français Dominique Strauss- khan , pourtant donné par les sondages comme futur président de la république française !
Décidément , rien ne surprend plus dans cette organisation jadis oh combien exigeante en matière d’ éthique et de compétence …
Ce n’est pas le cas aujourd’hui avec la présence en son sein de Ould Boylil et DSK !
Dans tous les cas, Ould Boylil n’a aucune leçon à donner aux douanes mauritaniennes, parce que ce corps a bien changé après lui.
Ce n’est plus la douane qu’il dirigeait avec des commissions et des dessous de table qu’il prenait pour n’ importe quel geste, même pour une simple audience !
Si le FMI veut obtenir des données réelles, il n’a pas besoin d’envoyer un faux consultant à Nouakchott : il suffit de rentrer en contact avec l’actuel directeur général des douanes, colonel Dah Ould El Mamy qui a l’honnêteté et le courage de l’officier supérieur qu’il est, pour fournir toutes les informations fiables et transparentes à tout bailleur de fonds.
Ould Boylil est plutôt venu en Guetna sur financement du FMI, comme DSK qui voulait payer les services d’une femme de chambre aux frais du fonds. Pauvre riche FMI !
Mais Boylil , que va-t-il raconter à l’institution de Bretton Woods , à son retour de la Guetna , pour justifier ses dépenses surfacturées ?