mardi 21 juin 2011

lutte contre la gabegie :le trafic d' influences bat son plein


On assiste ces derniers temps à des scènes incroyables, qu’on croyait pourtant révolues !
Ce qui se passe dans les ministères, ou à la commission centrale des marchés, ou au trésor, ou au budget, ou à ATTM, ou au port autonome de Nouakchott , ou au fret de Ould Semane , ou à la SNIM , ou à la SAMIA , ou au projet PDIAIM , ou à la BCM ou ailleurs , rappelle bien les années 90 ! Est-ce le retour de l'autre époque ?
Tous les marchés de l’Etat sont concentrés entre les mains d’une poignée de personnes que tout le monde connait aujourd’hui.
Que cela soit le réseau routier, la pêche, l’agriculture, les infrastructures sanitaires, les bâtiments, ce sont les mêmes personnes qui s’imposent .
Quand la commission des marchés siège, certains membres ne peuvent s’empêcher d’éclater de rires, parce qu’ils savent qu’au-delà des débats et de l’ouverture de l’offre des soumissionnaires , les bénéficiaires ont déjà obtenus les marchés en question , le reste c’ est du maquillage .
Cette pratique n’ épargne aucun secteur de la vie publique !
Quand on annonce qu’ il ya un concours de recrutement de personnel , on accueille tous les candidats , tout en sachant que les admis sont connus d’ avance . les autres participants servent à légaliser l’ opération
L’ exemple le plus scandaleux et le plus récent est l’ octroi du marché de l’ équipement du centre national d’ oncologie à un député de ville ancienne , de meme un marché de plus 300 millions d’ ouguiya pour soit disant la refection des locaux de l’ ancienne primature ( comprenez une simple couche de peinture de mauvaise qualité ) , a été donné à un memebre du patronat et j’ en passe !
La lutte contre la gabegie , ne doit pas se limiter aux détournements des fonds publics , mais elle doit aussi couvrir le trafic d’ influences qui gangrène notre société et notre pays .
Une question se pose : est-ce que là-haut , on est au courant de se qui se passe en bas ?
Le chef de l’ Etat garant du respect de la constitution et des intérêts nationaux , doit s’ enquérir de l’ attribution des marchés publics par les temps qui courent .
De toute façon , ce n’est pas Ould Jaafar Ould Messyel Lehbech qui va mettre fin au trafic d’ influences . Rappelons Machiavel quand il dit que le prince est bon mais il est mal entouré …Mais qui a choisi l’entourage ?

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