dimanche 10 avril 2011

Diplomatie : la chute d' un crieur .


Le tristement célèbre Babbah Ould Sidi Abdalla , vient d’ être en fin limogé de ses fonctions usurpées . Au fait, il n’ a eu que ce qu’il mérite !
Le petit bonhomme avait très vite oublié qu’il n’ était qu’un simple crieur de cérémonies et que , quelque que soit la multiplicité des titres qu’ il s’ est fait attribué au cœur du ministère des affaires étrangères ( directeur ambassadeur de la communication , ambassadeur porte- parole du MAEC , scribe des discours du ministre , accompagnateur principal des ministres , confident spécial des présidents de la république , officier du deuxième bureau , agent des services spéciaux , consultant intercontinental, journaliste démérite etc. …) , les gens avisés n’ oublient jamais que Babbah est tout simplement un crieur de cérémonies . Dans ce métier, il faut le reconnaitre, l’homme est dans son diapason.
Son limogeage n’étonne personne parce que l’homme ne devait jamais franchir les portes du MAEC.
C’est la faute de Mouhamed Ould Mouhamed Ali , ancien consul puissant du temps de Moawiya , qui l’ a recruté quand il fut nommé représentant de la Mauritanie auprès de l’ UNESCO à Paris .
Un mois après, ce fut le coup d’Etat du 03 aout 2005 et Ould Mohamed Ali oublia Babbah , parce qu’ il n’ avait pas de place dans ses valises .
Mais, magouilleur qu’il est , Babbah comprit les insuffisances du ministère et comme une fusée sol- air , il brula toutes les étapes pour élire domicile dans le bureau de chaque nouveau ministre des affaires étrangères .
Sa vraie nature le rattrape aujourd’hui en se mouillant dans une affaire de faux vrai passeport diplomatique délivré à un libyen, ancien directeur de protocole de Kadhafi !
En plus de cela , sa communication traditionnelle en conseil de ministre sur la situation internationale aurait été mal tissée , parce que tout crieur parle mieux qu’ il ne rédige !
De toute façon, son passage au MAEC n’a que trop duré et l’homme doit revenir aujourd’hui à son vrai boulot de crieur de cérémonies et il y en aura à TVM, comme Naghma Edhehebiya et autres émissions de stars music.
Il doit surtout meubler son temps en se contant les histoires de tartarin de Tarascon , genre « j’ étais le seul admis à l’ audience avec le roi Mohamed VI et il m’ a fait des compliments sur ma cravate … » , « en sortant de la tente présidentielle du guide libyen Kadhafi , on m’ a demandé si je pouvais donner des cours de communication aux membres de son cabinet . » Il ne tarira certainement pas d’histoires vraies et fausses. Ould Eyahi TVM, ente vem !

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