jeudi 21 avril 2011

Assises du printemps à Washington : qu'est-ce qui fait courir le staff de Diombar ?


Une grande délégation composée de "supers" directeurs du ministère des finances, de celui de affaires économiques et de la banque centrale de Mauritanie, séjourne depuis mercredi dernier à Washington pour assister aux assises annuelles ordinaires des institutions de Bretton Woods . Ce genre d’ assemblées ne demande pas la présence d’ une aussi grande délégation qui coûte très chère au contribuable mauritanien !
La saison sociale devient de plus en plus difficile dans notre pays, et l’Etat qui demeure l’ unique mamelle à traire dans cette conjoncture , accuse un grand retard dans la mise en place du budget , laissant planer bien de doutes sur notre environnement économique national .
En effet, on est quasiment au milieu du deuxième trimestre de notre exercice budgétaire et il il n’y a pas encore une mise en place quelconque du budget .
Rappelons ici que ces assisses ne sont pas naturellement une occasion de négociations de financements ou de programmes . Pourquoi alors une pléthore de missionnaires se trouve à Washington. ?
Avec des perdieums donnés aussi inutilement à ces infirmés intellectuels et leurs ministres de tutelles, on aurait pu réhabiliter un hôpital et l’équiper Nous aurions pu également refaire des centaines d’écoles qui se trouvent dans un état de vétusté et les problèmes à résoudre ne manquent pas dans notre pays ! En tout cas, la bonne gouvernance passe par là : pourquoi tant de dépenses inutiles dans une période de basse conjoncture ? L’événement requiert uniquement la présence du ministre des finances et du gouverneur de a banque centrale, le reste relève du gâchis et de l’irresponsabilité !
Tant que le respect de la chose publique n’est pas établi et suivi par tous, il n’y aura pas de bonne gouvernance.
Même la plus grande puissance économique du monde à savoir les USA, pratique actuellement une politique d’ austérité en gelant les salaires des fonctionnaires et en réduisant les dépenses militaires . Que dire alors de la Mauritanie, le pays le plus pauvre du monde !
Amener une pléthore de directeurs nullards à Washington pour leur donner des frais de missions, est un crime économique répréhensible.
Nous devrions être plus sélectifs et plus judicieux dans le choix des membres des délégations qu’on envoie pour nous représenter dans les rencontres internationales.
Certes, tout le monde aime les voyages et les perdieums que cela engendre, mais encore faut-il se rappeler les conditions de vie de nos populations qui ont tant souffert !
Thiam Diambour et Raiss auraient dû réfléchir à la vraie Mauritanie qui les entoure , en empochant les chèques qu’ ils perçoivent lors des départs . Quant à Sidi Ould Tah , le mangeur du Aich de Beyrtoress , il aurait pu être plus utile peut être pour le pays , en restant à Nouakchott , pour orienter le FMI actuellement en pleine mission de revue de l’économie mauritanienne au lieu de voyager à travers le monde auquel il ne comprend rien encore !

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