mercredi 16 mars 2011

Prochaines échéances électorales : l ' opposition envisage le boycott .


Selon des sources bien informées , la coordination de l’ opposition démocratique ( COD ) , déciderait de ne pas participer , ni aux élections pour le renouvellement du tiers du sénat , ni aux élections législatives , ni aux municipales .
Selon la même source, l’opposition estime que les conditions de transparence , d’ égalité des chances entres les candidats , sont loin d’ être réunies !
Comment estime-t –elle, peut-on organiser des élections justes et libres alors que toute l’administration allant du ministre de l’intérieur jusqu’ au planton, passant par les walis et les Hakems , est inconditionnelle au pouvoir actuel ?
Ils seraient entrainés à la fraude jusqu’ au bourrage des urnes, avec des faux bulletins, au vu et au su des représentants de l’opposition, eux-mêmes, qui sont souvent facilement corruptibles.
Mais au- delà de la décision probable de l’opposition de boycotter les élections en Mauritanie, l’opinion publique acquise au pouvoir, reproche à nos décideurs actuels et à leurs prédécesseurs, de choisir souvent ses candidats pour la députation , aux conseillers municipaux et sénateurs , parmi les médiocres des médiocres .
Ce sont toujours, pour la plupart des hommes et des femmes haut- parleurs, sans éducation, sans culture, sans manières et sans principes ;
Ils n’ ont même pas le niveau nécessaire pour comprendre un texte de projet de loi qu’ on leur soumet , alors qu’ ils sont nos législateurs !
Le moment est venu de faire remarquer à nos leaders politiques qu’ il y a beaucoup de citoyens qui répondent aux critères et qualités requises pour occuper correctement les postes électifs de sénateurs et députés .
Au lieu de choisir les candidats parmi la horde des applaudisseurs mystificateurs, il faut regarder autour de soi et on verra facilement qu’ il beaucoup d’ hommes et de femmes de grande culture et titulaires de grands diplômes , auxquels personne ne songe !
La Mauritanie sera ce qu’ en feront ses dirigeants : soit , ils choisiront la continuité dans la médiocrité , soit ils rompent avec ce présent honteux , en cherchant à élire des gens irrespectueusement de leurs convictions politiques , avec l’ exigence de leur part qu’ ils soient patriotes , loyaux et dévoués à la nation , au service de tous les partis sans distinction et selon le droit : voilà ce que doit être une atmosphère dans un Etat de droit .
Soit on cherche à construire un Etat de droit moderne libéré du tribalisme, du clientélisme et du trafic d’influences , soit on veut maintenir le statuquo. Mais, sans ce choix, il n’a y aura pas de progrès, ni de stabilité politique en Mauritanie. Par ailleurs, quel bilan notre assemblée nationale peut-elle nous présenter aujourd’hui au terme de cette législature , en dehors de la fameuse fronde pour évincer SIDIOCA et dont certains ont largement tiré les dividendes en obtenant du pouvoir marchés et nominations de leurs frères dans des ambassades et consulats , comme Jeddah et Bamako entre autres ? Mais comme il n'ya plus de frondes en perspective , peut-on nous débarrasser à présent de ces bandits de grands chemins ? Cela doit faire partie de l' opération d' assaissement courageusement engagée par président de la république . A suivre

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