dimanche 21 décembre 2008

Rectificatif chez les Peshmergas.


Ces journalistes qu’on appelle communément les peshmergas, avaient l’habitude de faire la porte à porte, pour vous demander de l’argent contre la publication de vos louanges, dans leurs feuilles de choux.
Du temps de Ould Taya, c’était rentable, Mais depuis le 06 août 2008, les peshmergas ont changé eux aussi, de méthode de quémander.
Ils ratissent aujourd’hui les ministères en vendant des fausses Moubadara de soutien (initiatives de soutien).
Comme ils viennent par nuages séparés, sans coordination, ils ont trompé la vigilance de certains ministres qui se sont fait racler par deux fois.
C’est le cas du ministre des Pêches : un groupe peshmergui vint le voir le matin, pour lui proposer une moubadara que le ministre accepte, en leur donnant un RV l’après midi, pour leur remettre l’enveloppe destinée à soutenir la soi-disant moubadara.
L’heure du RV venue, un autre groupe peshmergui se présenta chez le ministre qui, sans vérification aucune, leur remet une enveloppe de 150.000 UM.
Contents de leur butin, les peshmergui prennent l’argent par deux mains, pour ne pas se faire remarquer.
Mais voilà que juste après, arrivent les vrais auteurs de la fausse moubadara, venus le matin. Le Secrétaire particulier les introduit chez le ministre qui les voyant, dit en sursautant : « je viens de vous donner cent cinquante mille ouguiya, allez-y… libérez le plancher ».
Les peshmergui répondirent en chœur : « ce n’est pas nous, Monsieur le Ministre, nous les connaissons même pas ; vous aviez rendez-vous avec nous ». Voilà des peshmergueries, nouveau genre !
Le HCE doit étendre son opération mains propres, en libérant le pays du phénomène des peshmergas, ces houligans de la plume, qui nous ravagent.

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