samedi 13 décembre 2008

Libération prochaine de Sidioca : un coup mortel pour le FNDD


La libération annoncée du président déchu monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, dans les prochains jours sera sûrement un coup mortel pour la fameuse coordination pour la défense de la démocratie (ex-actuel-FNDD).
En effet, si l’ex-président n’a pas eu le soutien populaire à l’intérieur de la Mauritanie durant sa résidence surveillée, il n’en aura pas quand il sera libre de tous ses mouvements.
Cette libération mettrait fin aux thèses vendues à l’extérieur, surtout en France par le FNDD, selon lesquelles le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, est le président légal de tous les mauritaniens, ce qui est faux vrai. Ley.
Si le FNDD l’a oublié, Sidioca quant à lui, sait parfaitement qu’il est une pure création des officiers qui l’ont destitué ce 06 août 2008. Mais son ingratitude a eu raison de lui.
Tous les mauritaniens savaient et savent aujourd’hui que, sans Ould Abdel Aziz, Sidioca n’aurait même pas eu le courage de se présenter à la Magistrature Suprême du pays.
Tout le monde sait aussi, y compris les dirigeants du FNDD eux-mêmes, que c’était Ahmed Ould Daddah, qui était le vrai vainqueur des élections présidentielles 2007, si le GMJD n’avait pas intervenu en faveur de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, en encourageant les candidatures indépendantes, pour avoir Sidioca (le président qui "rassure").
Au-delà de son apparence d’homme faible, courtois et à l’écoute de tout le monde, Sidioca a nourri le goût du pouvoir pendant les 15 mois qu’il a faits au palais ocre.
Comme on dit, « le désir du pouvoir vient de sa possession ».
Maintenant qu’il sera libre, il ne constituera plus de fonds de commerce pour Messoud, Bedredine, Boidiel et toute la bande des affameurs du peuple (partisans de l’embargo).
Trois variantes sont possibles après la libération de Sidioca :
- Soit il revient à la raison en consacrant plus de temps à la mosquée située en face de sa maison à Nouakchott, comme il le faisait avant les folies des élections présidentielles de 2007.
- Soit il devient simple citoyen activiste politique en participant comme modérateur dans les prochaines journées de concertations promises, mais encore non tenues.
- La troisième variante, non souhaitée pour le pays, mais possible, et qu’il prendra la fuite à l’étranger et commence la lutte pour la reconquête du pouvoir à partir des cafés parisiens. Pour cette variante, il doit se rappeler que d’autres chefs d’Etats africains et même mauritaniens, l’ont essayé mais n’ont pas réussi, à l’exception du cas de David Dacko de Centrafrique, qui est venu dans les bagages des militaires français lors d’une visite à Bangui pour déloger le président Bokassa.
Il y’a aussi le cas de Haïti en Amérique centrale, quand les Marines américains ont ramené le père Aristide victime d’un coup d’Etat.
En tout cas, ce n’est pas la libération de Sidioca qui va aider Jemil Ould El Mansour le griot raté, ni Messoud la Hapnol (Harnos Psychologiquement non libéré), devenu président de l’Assemblée Nationale malgré lui, dans leurs campagnes mensongères auprès de certains pays étrangers.
Comme on dit, "celui qui est habillé avec le temps, est nu". Le début du mois de janvier prochain, lakhbaar Tebgue vidar, sûrement... Nous seront édifiés sur ces trois scénarios qui se dessinent devant Sidioca.
De toute façon, la réunion du 12/12/2008 de la communauté internationale à Bruxelles sur la Mauritanie, légalise désormais le HCE au pouvoir.
En effet, selon le communiqué sanctionnant les travaux, il est dit, entre autres, que l’OUA suivra le train de mesures que le HCE prendra pour le retour à la constitutionnalité. C’est plus qu’une reconnaissance.
Il n’y a plus de menace de sanctions, d’embargo ou d’ultimatum, genre : "la Junte doit quitter le pouvoir avant le 06 octobre 2008". L’OUA a finalement mis beaucoup d’eau dans son moulin…

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