mercredi 10 décembre 2008

Banque de l’Habitat : ses crimes économiques


La Banque de l’Habitat fut d’abord un cadeau offert par Moaouiya Ould Sid'Ahmed Taya à sa Majesté Ahmed Salem Ould Bouna Moctar, empereur d’Ajouer I, en contrepartie des faux renseignements sur le secteur de la pêche en particulier.
Aux temps antérieurs au CMJD, la direction de cette banque, était toujours confiée à quelqu’un de la Banque Centrale de Mauritanie (BCM).
Puis vint l’époque ténébreuse de Zeine Ould Zeidane (fameux zinzin PM), à la tête de la banque centrale. Il imposa à Ould Bouna Moctar un autre agent de renseignements, en la personne du tout nouveau consul "général" de Mauritanie à Dakar, monsieur Cheikhna Ould Nenni, contre facilités de cession des parts de la BCM dans la BADH.
Celui-ci devient administrateur honorifique de la banque de l’Habitat de Mauritanie (BADH), avec un million d’ouguiya comme salaire.
En contrepartie, Ahmed Salem Ould Bouna Moctar fit main basse sur les parts de l’Etat dans la banque. La SNIM qui était et qui est toujours administrateur, ne siège plus au conseil d’administration de la BADH.
Le siège de cet organe dirigeant (la SNIM) de la banque est désormais réservé à la famille Bouna Moctar, avec la présence de Cheikhna Ould Nenni comme exception, lequel Cheikhna Ould Nenni renforça sa position à la banque et auprès de Bouna Moctar, grâce à ses liens particuliers avec le chef d’Etat Major et premier vice-président du HCE, monsieur Ghazouani.
En effet, monsieur Ould Nenni terrorise toute la Mauritanie y compris bien sûr le chef général Bouna Moctar, en évoquant à tout vent, son lien matrimonial avec le chef d’Etat Major de l’armée.
Quant à Ould Bouna Moctar, il doit des centaines de millions à l’Etat. Pourquoi ?
Depuis les dix dernières années, la banque de l’Habitat fournit des fausses déclarations au fisc et à la banque centrale.
Pour ce genre de faux et d’usage de faux, il était en connivence avec un autre escroc du même calibre, en la personne de Sidamine Ould Ahmed Challa, à l’époque directeur général des impôts. Ould Bouna Moctar avait élis domicile dans le bureau de ce dernier. Mohamed Chérif en sait quelque chose, pour avoir été victime de leurs micmacs.
Bouna Moctar continue à rouler le fisc et personne ne l’inquiète, grâce dit-il, à ses liens avec tous les gouvernants du moment.
La sincérité du président du HCE en matière de lutte contre le bradage des deniers publics, se confirmera si et seulement si, la banque de l’Habitat et ses fossoyeurs en particulier Zeine Ould Zeidane, répondront devant la loi, de leurs crimes économiques.
La partie civile se constituera facilement par le Trésor Public, la Banque Centrale de Mauritanie, la Direction Général des impôts et tous les citoyens mauritaniens.
On verra aussi jusqu’à quand Ahmed Salem Ould Bouna Moctar continuera à se moquer de la république en corrompant les fonctionnaires et les hommes politiques qui se succèdent.
Parmi les choses qui parlent d’elles-mêmes, contre le président de la banque de l’Habitat, il y’a le traitement financier faramineux accordé à l’actuel consul "général" de Mauritanie au Sénégal. Pouvez-vous nous donner une explication à cela ? Question que LTV pose à ses visiteurs. Moissa Fall, ente vem ?

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