jeudi 11 janvier 2024

Economie : l'ouguiya recherche son zéro , pour son équilibre !


Avant la démonétisation capricieuse de l’ouguiya, le citoyen moyen avait mille (1000) ouguiyas pour assurer ses dépenses au quotidien, avec l’impression d’avoir beaucoup d’argent ! Aujourd’hui, avec la dévaluation de la monnaie fiduciaire, il n’a plus que cent ouguiya à la place de mille et l’équation se complique avec un sentiment que l’ ouguiya perd de  son pouvoir d’ achat ! Et là on revient à Algèbre et son sentiment de culpabilité dans la création du chiffre zéro mystérieux, mais qui mène vers des projets réels !

Dans le cas de la banque centrale de Mauritanie (BCM) , le chiffre zéro n’ a mené que vers la dévaluation et la perte du pouvoir d’ achat des citoyens ,  camouflée par le staff économique de l’ époque et les bailleurs de fonds étrangers  ! Même Sidi, le portier légendaire de la BCM, n’arrête pas de dire que ses ouguiyas se sont évaporées  de façon magique et que la monnaie nationale a perdu sa valeur intrinsèque ! Face à la hausse des prix et les dévaluations qui ne finissent pas, l’actuel premier argentier du pays, monsieur Isselmou Ould Mohamed Mbadi n’ a-t-il pas une solution moins bête pour revenir au zéro , parce que c’ est toujours zéro à la base ? Même si le zéro est entré dans le quotidien des mauritaniens et que les billets ont changé d’apparence, les mauritaniens de certains horizons ne sont pas d’ accord sur la disparation du zéro, parce qu’avant on ‘’jetait’’ plus de billets sur Guarmi Mint Abba et Azza Mint Cheikh Ayah , pendant les cérémonies ! Selon Sidi Ould BCM,   les billets de banque qu’on lance chaque soir en l’ air comme des confettis durant les  folles soirées d’ Ehel Meidah ,  ne sont que l’ expression d’ une dévaluation de l’ ouguiya qui devient comme un kleenex !

Malgré un zéro de moins, Le gouverneur de la BCM , monsieur Edhehbi  reste bouche cousue face aux arguments de Sidi , le vice gouverneur qui crie à la dévaluation de la monnaie ! Pour le gouverneur  Dhehbi , il y a quand même un point positif dans le passage au MRU : les griots qui jettent l’ ouguiya dévaluée  sur la tête de Azza , mettent aujourd’hui  plus facilement des montants importants dans leurs poches ! Quant à la ménagère de Tensoueilim qui n' arrive plus à faire une sauce aux légumes avec 500 MRU , elle revendique toujours le zéro qu'on a volé dans son porte-monnaie !  A suivre

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