On s’attendait qu’en marge des assemblées annuelles du FMI
et de la banque mondiale tenues du 10 au 17 octobre courant à Washington , la
Mauritanie signe un nouveau programme économique et financier avec le
FMI !
Mais l’équipe économique de la Mauritanie est revenue les
mains vides, car les négociations n’ont pas abouti ! Pourquoi ?
La Mauritanie, il
faut le rappeler, refuse depuis 2013, de plier l’échine face aux
pressions du FMI qui exige la dévaluation de la monnaie nationale comme préalable,
une amélioration aveugle des recettes fiscales et l’augmentation anarchique des
droits de douane !
Le gouvernement mauritanien, conscient de cette intimidation
dictatoriale des institutions de Breton Woods et de ses conséquences
gravissimes sur le plan économique et social, manœuvre toujours pour assouplir
les mesures des bailleurs de fonds !
Depuis la semaine dernière une nouvelle mission de la banque
mondiale séjourne à Nouakchott chez Ould Diaye et Aziz Ould Dahi , dans le but
de rapprocher les différentes positions !
La Mauritanie n’a aucun intérêt à rester sans programme avec
la FMI , compte tenue de son énorme endettement et de sa balance de payement
déficitaire !
Sans ce programme difficile , les chances de la Mauritanie
d’obtenir des nouveaux financements sont maigres et il n’y a pas de projets de développement
en vue !
Pour le moment , la dette extérieure de la Mauritanie
équivaut à son produit intérieur brut, c’est à dire que depuis un an , nous
sommes un pays à risques pour nos partenaires !
Mais au-delà de ce dialogue de sourds entre la Mauritanie et
les institutions dictatoriales de Bretton Woods , il y a des perspectives
économiques prometteuses pour notre pays , à l’ horizon 2021 , grâce aux
récentes découvertes pétrolières et gazières ! Donc, FMI ou pas la Mauritanie peut surmonter
la crise actuelle, mais encore faut –il avoir un gouvernement compétent et une
bonne gouvernance économique !
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