Politique : le bon débarras continue !

Qui a dit que les chefs d’Etats  n’ont pas d’amis ? En tout cas, pour une fois c’est vrai … Nous continuons à vivre l’isolement des  plus proches collaborateurs  du président Mohamed Ould Abdel Aziz , sans exception !

Ceux que nous croyons intouchables ont été renvoyés : c’est le cas aujourd’hui du bataillon des députés qui ont été à l’ origine de la crise qui a conduit au coup contre SIDIOCA  en 2008 ! Vous les connaissez, il s’agit des deux avocats du diable, messieurs Ould Babana et Sidi Mohamed Ould Maham d’une part  Sid’ Ahmed Ould Ahmed de Nbeika , questeur de l’ assemblée nationale , entre autres ! 

Le destin de ces messieurs hâbleurs de l’ hémicycle ,   se conjugue désormais au passé parce qu’ ils viennent d’ être exclus des listes candidates de l’ UPR !

La non reconduction de Ould Maham confirme les rumeurs selon lesquelles, l’homme n’est qu’un fusible d’un système qui se renforce au fur et à mesure qu’il s’éloigne de ses plus proches !

Qui pouvait un jour penser que Mohamd Ould Bouamatou allait subir les malheurs qu’il vit actuellement après le meeting de Arafat qui aurait dû être un vaccin contre les tempêtes et autres supplices que font subir les chefs  à leurs entourages en fin d’ audience !

Les gens les plus sages, auraient du partir avant qu’ils ne soient humiliés ! Peut être que le chef leur réserve autres chose,  mais il n’y a plus d’autres choses disponibles et les places sont désormais verrouillées !

Le président de la république n’a  pas besoin d’arguments,  pour justifier le renvoi des collaborateurs  parce que la constitution lui donne le pouvoir discrétionnaire de renvoyer qui il veut. L’une des causes du renvoi du bataillon des députés est leur mauvaise gestion de la déclaration et interview du président Ould Abdel Aziz ,  réitérant sa volonté de ne pas se représenter pour un troisième mandat !

Ould Maham et les autres éléments du bataillon eux-mêmes,  pensaient à quitter l’UPR, parce qu’il n y a plus de commandant à bord ! De facto, Ould Maham ne dirige plus l’UPR, mais de juré il est toujours la- bas ! Comme on dit, ‘’celui  qui se cache derrière les jours est nu’’ …