SNDE : le triste anniversaire du projet Aftout Essaheli .

Dans quelques jours ( 28 Novembre ), le projet Aftout Essaheli va souffler sa première bougie au moment où le fut d’ eau ( Berigué) , coute encore plus de mille ouguiyas , dans les quartiers les plus pauvres de Nouakchott .
On se souvient que l’arrivée de l’eau de l’AFTOUT dans les robinets des ménagères a coïncidé chez nous, avec la nomination injustifiée de Yal Zekerya à la tête de la direction générale de la SNDE .
Plus de deux cent quatre vingt dix(290) millions de dollars, ont pourtant été mobilisés pour la réalisation de ce projet , financé par différends bailleurs de fonds arabes, sous forme de prêts remboursables. Avec la fluctuation des prix sur le marché mondial , il y a eu des avenants en 2007 , à hauteur de deux cent millions de dollars environ , et le coût du projet a atteint 500 millions de dollars , pour battre le record du projet le plus couteux dans l’ histoire de la Mauritanie indépendante .
A l’ occasion de ce premier anniversaire de l’ Aftout Essaheli , force est de remarquer solennellement que les problèmes d’eau sont toujours posés , et que la SNDE n’ arrive pas à facturer les eaux du fleuve ( 2 millions de mètres cubes par mois ) à cause de sa mauvaise gestion actuelle .
Les populations se plaignent des arnaques et des traumatismes que leur font subir chaque jour les agents SNDE dépêchés par Yal Zekerya , qui a limogé injustement au vu et au su de tous , des citoyens intègres et compétents , pour les faire remplacer par ses cousins , qu’il a nommés dans toutes les directions commerciales de la société . On ne le dira jamais assez !
Plus grave, l’eau est plus abondante dans les rues de Nouakchott que dans les robinets des consommateurs ( Socogim PS et autres … ) . Pourquoi ?
Selon l’homme de la rue, le problème serait ailleurs, parce que Yal Zekerya pourrait trainer naturellement des mésaventures . On dit en effet que la Wilaya de l’Inchiri a connu une sécheresse sans précédent et des problèmes d’environnement en 2000, quand Yal était petit wali là-bas. Le Hodh Elgharbi a été également envahi par les criquets qui ont tout devasté en 2004 quand il était wali à Aioun El Atrouss . On évoque également dans le même sillage la crise politique entre SIDIOCA et les parlementaires en 2007, quand l’ homme était son ministre de l’ intérieur . Et aujourd’hui, la ville de Nouakchott est inondée mais elle a soif. Horrible équation métaphysique ! N’ est- ce pas ? L'eau , c'est la vie et elle ne doit pas être confiée à n' importe qui ...