dimanche 20 février 2011

Conseil de paix et de sécurité de l' UA : mission impossible à Abidjan .


Après la capitulation des différents émissaires qui se sont succédés à Abidjan, pour résoudre la crise ivoirienne créee par le refus du président sortant Laurent Gbagbo , d’ accepter le verdict des urnes , voilà que l’UA s’ empare de la question comme si elle a d’ autres arguments nouveaux pour convaincre Gbagbo de libérer le palais présidentiel , pour son nouveau locataire élu .
La délégation présidentielle actuellement de passage à Nouakchott et qui est composée de grands chefs d’Etats connus pour leur dévouement pour la cause africaine, est la dernière chance pour que la crise soit résolue pacifiquement.
Mais, de sources proches du palais de Cocody , l’ ex actuel président ivoirien a déjà sa réponse toute faite pour ses collègues venus pour sauver son pays : « Je suis le président de la république de Côte-D’ivoire . Le conseil constitutionnel a approuvé mon élection et je ne reconnais pas d’autre instance pour contredire la décision du conseil constitutionnel ivoirien …Elle est sans appel ! »
Les chefs d’Etats quitteront le palais pour aller à l’hôtel du Golf , tristement célèbre pour son siège par les forces loyales à Gbagbo .
Alassane Watara , leur dira la même phrase qu’ il a déjà répétée aux autres émissaires : « J’ étais élu au suffrage universel , par le peuple ivoirien . La communauté internationale a validé les résultats des élections et au terme des accords passés entre moi-même et Laurent Gbagbo, les Nations Unies doivent entériner ces résultats, ce qui a été fait. Gbagbo continue par son attitude intransigeante à faire souffrir notre peuple ; vous devez le convaincre de partir dignement avant qu’il ne soit trop tard. »
Une chose reste cependant inconnue : est-ce que le groupe des quatre chefs d’Etats a une proposition nouvelle à faire aux antagonistes ?
Pourquoi ne pas réfléchir à la solution zimbabwéenne ou kenyane : Gbagbo président et Watara premier ministre ? Ce partage de pouvoir a bien marché dans ces deux pays …
Rien ne nous permet malheureusement d’être optimiste pour l’issue de la mission de ce groupe d’éminents chefs d’Etats.
Alors, on risque de revenir à la case départ : enlever Gbagbo par un commando de la CDEAO ! Ne pas oublier aussi que ces présidents sont aussi accompagnés par Jean Ping, le dormeur à l’éternelle gueule de bois, ce qui ne facilitera pas la tâche déjà difficile.
Espérons que ces délégations que préside notre chef d’Etat, Mohamed Ould Abdel Aziz, ne seront pas celle de Teyzigué ( Serbett Teyzigué ) .
Laurent Gbagbo ferait chanter en privée les chefs d’Etats qui le visitent , en mission de conciliation : " n’oubliez pas que vous avez une importante communauté qui vit parmi nous. A bon entendeur salut !"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire