Trafic d'influences partagé à ciel ouvert .

A partir de sa villa située sur les dunes feutrées du centre émetteur , à la sortie de l’ axe Nouakchott – Nouadhibou , au milieu d’un troupeau de chamelles laitières , le président de l’assemblée nationale, le HAPNOL Messoud Ould Boulkheir donne des instructions pour nommer Ahmed Ould Samba , comme membre de l’ autorité de régulation de la presse , la fameuse HAPA avec un salaire énorme !
Ould Samba , pour ceux qui ne le connaissent pas , est un HAPNOL libéré par SIDIOCA , devenu plus tard berger de Messoud , pour s’ occuper actuellement de ses chamelles du centre émetteur , achetées par l’ ex ministre Oumar Ould Yali prédateur du ministère de l’ énergie et de l’ hydraulique , époque KB et Koréra Issaga , l’ autre ministre Messoudien cambrioleur du développement rural , avec mise à sac des caisses de la SONADER et du projet Maghama décrues ou la boutique florissante de Salikou , le filou barbu préhistorique de Tidjikja !
Deux nouveaux "HAPEURS" ont été également nommés et ce sont toujours les mêmes nullards- poltrons recommandés par des spécialistes malhonnêtes du trafic d’influences, au mépris du principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut et des critères de compétence ou de rendement. Beaucoup de diplômés chômeurs attendent toujours leur tour. Mais jusqu’à quand ?
Cette pratique du clientélisme n’est donc pas l’apanage du pouvoir, loin s’en faut parce que Messoud le Mandella de Mauritanie, vient de confirmer qu’il est toujours champion en la matière après l’affaire de Achour Ould Samba qu’il placé à l’OMRG avec un salaire de plus d’un million d’ouguiyas et de Ould Bourbouss au ministère de la jeunesse et des sports. Si Messoud devenait président de la république un jour, il n’y aura plus que des Achour ou des Bourbouss dans l’administration publique. Même le directeur du stade olympique , l’intouchable soit disant, cédera sa place à l’ un des petits Bourboussins qui commencent à connaitre les magouilles de l’ hôtel , la couleur des draps et des papiers hygiéniques ainsi que l’ inventaire du matériel oublié par la délégation libyenne.
En tout cas, le président de la république en aura assez un jour , pour se débarrasser de tout cet entourage d’hypocrites trafiquants d’ influences et d’ ennemis des deniers publics , y compris Messoud lui-même et ses acolytes … Mêmes les hommes piliers du régime non plus , ne mettent pas de l’eau dans leur Zrig, en matière de respect de la chose publique ! Le prince est bon, mais il est mal entouré disait Machiavel. Il n'y aura pas de partage équitable des fonctions de l'Etat , tant la justice des hommes est toujours evanescente ..