jeudi 19 novembre 2009

Après l'affaire de la BCM ,les fossoyeurs de l'ex CDHLCPI sont appelés à la barre !



Au moment où on fait réveiller les grands scandales en commençant par Air Mauritanie , passant aujourd’hui par les mouvements brumeux des fonds de la BCM , vers les tiroirs des banques primaires tenues par des hommes d’affaires cupides , il est grand temps de revenir sur le scandale de l’ex commissariat aux droits de l’homme à la lutte contre la pauvreté et à l’insertion CDLHCPI ), qui est non moins rétentissant .
Rappelons que cette institution a été créée en 1999 , sous le régime de Moawiya sur recommandation des bailleurs de fonds , pour englober tout le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté , négocié avec la banque mondiale, le FADES et la BAD.
Au début le CDHLCPI marchait bien , parce que dirigé par une équipe de technocrates brillants conduits par l’économiste Abdessalam ould Mohamed Saleh , premier commissaire de cette institution .
Mais la politisation progressive du poste de commissaire a fini par attirer une race de cadres véreux , qui ont mis au placard tous les objectifs du commissariat. Et on ne parlait plus alors, ni du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté , ni de la promotion des droits de l’homme.
Plusieurs milliards sont partis en fumée à cause de la surfacturation, du faux et de l’usage du faux.
La prédation des fonds du commissariat a atteint son point culminant avec l’arrivée de Zeini ould Mohemd El Hadi au poste stratégique de directeur administratif et financier du CDHLCPI . L’homme choisit un cercle de fournisseurs faméliques et une banque primaire de la place réputée pour le mercantilisme de son PDG : il s’agit de la banque de l’habitat de Ould Bouna Moctar .
A la fin du règne de Moawiya , Ould Bouna Moctar était devenu le plus grand créancier du commissariat en faillite , grâce aux payements des chèques BADH sans provision , libellés par Zeini , en contrepartie des majorations et ajouts énormes .
Puis vint le coup d’Etat du 3Aout 2005 : on nomma Sid’Ahmed ould Elbou à la tête du commissariat pendant toute la transition démocratique, soit disant.
Avec la complicité de Sidi Mohamed ould Boubacar premier ministre transitoire, il dévalisa le commissariat au vu et au su de tous , en se protégeant derrière l’argument fallacieux de faire élire coûte que coûte SIDIOCA , contre Ahmed ould Daddah ! C’est alors que Cheikh Sid’El Moctar ould Cheikh Abdallahi à l’époque commissaire adjoint et Zeini le DAF budgétivore , partaient en campagne au Brakna , avec des sacs remplis d’argent appartenant au commissariat , donc au contribuable mauritanien . Puis Zeini fut désigné pour liquider l'institution . Quelle mascarade !
Si on n’a pas le droit de prendre l’argent de la banque centrale pour raison de secret d’Etat, on n’a pas non plus le droit de prendre l’argent du pauvre CDHLCPI , pour amener SIDIOCA et KB au pouvoir ! N’est-ce pas ? Ley. Vivement donc la lumière sur cette affaire pour que les fossoyeurs du commissariat répondent eux aussi , de leurs crimes économiques …

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