dimanche 28 juin 2009

Cérémonie de finalisation de l’accord de Dakar : Echec et mat du coup d’Etat du 6 Août.


Durant les dix derniers mois, on nous a cassé les tympans avec le mouvement rectificatif du 6Aout 2008, alors que tout le monde savait très bien, qu’il s’agit d’un coup d’Etat militaire, en pleine et due forme mené par ceux là mêmes qui étaient chargés de la protection du Président de République, contre les coups d’Etat.
Mais la solennité avec laquelle s’est déroulée la démission de Sidioca et la qualité du discours magistral de ce dernier, ont été l’illustration éloquente de l’illégalité totale que nous avons vécue, du 06 août 2008 au 26 juin 2009. Lol.
Le conseil constitutionnel présent à la cérémonie était loin d’être à l’honneur parce qu’il a été, en connivence avec l’inconstitutionnalité d’un régime moribond qui aurait pu nous conduire vers on ne sait quoi.
Mais heureusement que la Mauritanie compte des amis sur cette planète et parmi ses amis, un seul nous a sauvés : c’est papi Wade. Rendons à César ce qui appartient à César : nuit et jour, un mois durant, il ne ferma pas l’œil en se consacrant à la crise mauritanienne. Quel courage ! Quelle sagesse, monsieur Wade ! Et quelle patience illimitée !
La facilité avec laquelle le HCE, organe suprême de la République, devient une agence quelconque sous les ordres du Ministère de la Défense et la rapidité de sa dissolution comme un morceau de sucre dans une marmite bouillonnante, sous les yeux ahuris du Général Ghazouani, et surtout la nomination du Premier ministre du 06 août 2008, monsieur Laghdaf (comme s’il n’a jamais été nommé), sont la preuve de la mise en échec du coup d’Etat.
Le président mauritanien démissionnaire a eu en effet droit à l’hymne nationale, pour prononcer son discours à la Nation, ce qui est aussi une preuve éclatante, si besoin était, de cet échec.
Pour l’instant, tout est à l’honneur de Sidioca, mais vive le Général pour trois mandants successifs (deux prévus par la constitution et le troisième sera une exigence référendaire). A bas Ghazouani, le HCE et ses agents comme Cheikhna Ould Nenni, le Consul ambulant genre nouveau.

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