mardi 13 février 2024

Vie de la nation : Meguett a t-il peur de Biram ?



Lorsque le député Mohamed Bouya a enfreint la loi sur les Roumouz , le parlement a réagi rapidement en créant  une commission pour lever son immunité  et  le mettre en prison  et on connait la suite !

Mais lorsque Biram a copieusement insulté l’armée nationale, le président du parlement monsieur Meguett  et le ministre de la défense monsieur Hanena ,  qu’il a accusés en pleine séance de Généraux tortionnaires  , personne n’ a encore  interpellé le président de l’ IRA qui se la coule toujours douce ! Pourtant, l’armée nationale, le ministre de la défense et le président du parlement sont des véritables symboles intouchables protégés par la nouvelle loi dite des symboles ? Où est donc cette  loi des  Roumouz ? Ou bien y a t-il deux poids , deux mesures ? On revient donc à la question qu’on ne posera jamais assez : qui a peur de Biram ! Ce dernier est-il au dessus de la loi ?

Pourtant, Meguett et Hanena sont des braves  Généraux guerriers   et ils ne doivent pas avoir logiquement  peur d’un phénomène comme   Biram ,  un ancien voleur de dépôts d’ argent durant son exercice de la fonction de greffier ,  dans un tribunal de Moughataa de Nouakchott ! Qu’attend –on donc pour lever l’immunité de Biram , qui n’en est pas une d’ ailleurs ! En tout cas, ceux qui pensent que Biram comprend le langage de la sagesse, se trompent bougrement ! La barbarie et la prison, voilà le langage que Biram comprend aisément ! Les pratiques d’esclavage rendent souvent  mauvais ceux qui les subissent psychologiquement ! Car si on peut libérer physiquement  un esclave, il est impossible de le libérer psychologiquement …  Biram restera donc, un Hartani psychologiquement non libéré  et il n’y a pas de solution avec son genre d’ancien esclave affranchi   ! Le fait de parler toujours de la domination ou de la supériorité des Beidhanes en Mauritanie, dénote d'un trouble de la personnalité de Biram  et cela masque un complexe d’infériorité  incurable !  Et là, on revient à l’allégorie de Boutt El Abd (le nombril de l’esclave) qu’il faut trainer toute la vie … A suivre

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