Lorsque le député Mohamed Bouya a enfreint la loi sur les Roumouz , le parlement a réagi rapidement en créant une commission pour lever son immunité et le mettre en prison et on connait la suite !
Mais lorsque Biram a copieusement insulté l’armée nationale, le président du parlement monsieur Meguett et le ministre de la défense monsieur Hanena , qu’il a accusés en pleine séance de Généraux tortionnaires , personne n’ a encore interpellé le président de l’ IRA qui se la coule toujours douce ! Pourtant, l’armée nationale, le ministre de la défense et le président du parlement sont des véritables symboles intouchables protégés par la nouvelle loi dite des symboles ? Où est donc cette loi des Roumouz ? Ou bien y a t-il deux poids , deux mesures ? On revient donc à la question qu’on ne posera jamais assez : qui a peur de Biram ! Ce dernier est-il au dessus de la loi ?
Pourtant, Meguett et Hanena sont des braves Généraux guerriers et ils ne doivent pas avoir logiquement peur d’un phénomène comme Biram , un ancien voleur de dépôts d’ argent durant son exercice de la fonction de greffier , dans un tribunal de Moughataa de Nouakchott ! Qu’attend –on donc pour lever l’immunité de Biram , qui n’en est pas une d’ ailleurs ! En tout cas, ceux qui pensent que Biram comprend le langage de la sagesse, se trompent bougrement ! La barbarie et la prison, voilà le langage que Biram comprend aisément ! Les pratiques d’esclavage rendent souvent mauvais ceux qui les subissent psychologiquement ! Car si on peut libérer physiquement un esclave, il est impossible de le libérer psychologiquement … Biram restera donc, un Hartani psychologiquement non libéré et il n’y a pas de solution avec son genre d’ancien esclave affranchi ! Le fait de parler toujours de la domination ou de la supériorité des Beidhanes en Mauritanie, dénote d'un trouble de la personnalité de Biram et cela masque un complexe d’infériorité incurable ! Et là, on revient à l’allégorie de Boutt El Abd (le nombril de l’esclave) qu’il faut trainer toute la vie … A suivre
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