On est déjà le 08 mai et le 13 de ce même mois , le parti El Insaf soumettra le président Ghazouani à un véritable exercice de popularité , à un an des prochaines élections présidentielles ! Mais la question qui se pose sur toutes les lèvres est de savoir, pourquoi le président Ghazouani n’est pas encore entré en campagne ! Est –ce un désaveu du parti El Insaf , pour permettre à la concurrence politique et à la majorité présidentielle de s’ exprimer ? Pourquoi le président de la république s’est –il aussi éloigné de l’atmosphère électorale, pour assister à une cérémonie à l' étranger ? C' est là une première ...
C’est pour la première fois en effet dans l’histoire de la Mauritanie, qu’un président ne participe pas directement à une élection législative pour parler de son bilan et faire des précisions aux électeurs de son parti pour avoir un parlement confortable !
Pourtant, pour la première fois aussi , depuis son arrivée au pouvoir en 2019, l’actuel président mauritanien trouve aujourd’hui l’occasion de tester sa cote de popularité à la fin de la réalisation de ses Taahoudaty ! Ghazouani sera-t-il comme un poisson dans l’eau ou devra t-il revoir la copie des ses promesses électorales ? Le gouvernement Bilal II va-t-il payer les pots cassés en cas de test présidentiel non concluant ? En tout cas, aussi incertain que cela puisse paraitre le verdict des urnes ne manquera pas de sceller le sort de ce petit PM, entouré de ministres insignifiants et de porte-parole nullard !
L’électorat urbain des grandes villes comme Nouakchott, Nouadhibou, Sélibabi et Kiffa qui nourrit beaucoup de fantasmes politiques, ne manquera pas de désavouer le parti El Inaaf et le salut de Ghazouani ne viendra que des communes rurales, du Chargh en particulier où les programmes Taazour sont bien vendus !
Même si le parti présidentiel possède l’avantage matériel d’être l’unique formation à avoir des candidats dans toute la Mauritanie, l’issue de ce scrutin demeure incertaine dans un contexte de rébellion politique sans précédent !
Reste à savoir si l’absence du président Ghazouani à la présente campagne atypique de El Insaf , ne portera pas un coup fatal au parti présidentiel . Les observateurs pensent cependant , qu’ en s’ absentant ainsi à la campagne de El Insaf , Ghazouani revêt ses boubous de chef d’une majorité présidentielle , et non pas président d’ un parti unique ! A suivre
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Le PM Oul Bilal, en général, sait très bien ce qu’il fait en concertation avec le Président. Dans le gouvernement il y a encore un ou deux mauvais ministres anciens, comme Oul Merzoug, qui avaient été nommés par le président Oul Ghazouani au début de son mandat mais il ne les a pas encore écartés du gouvernement. Quant au Premier ministre Oul Bilal, il parait qu'il est une personne respectable avec une haute moralité, et il coordonne entre les membres du gouvernement et avec le Président de manière intelligente et réussie. Nous ne le connaissons pas personnellement. Le Premier ministre Oul Bilal se distingue de tous les ministres du gouvernement par sa dignité, sa sobriété, sa confiance en soi, et sa compétence, sans aucun complexe. Incontestablement, il a de la classe, il fait ombrage sur l’ensemble de l’équipe qu’il coiffe très bien. Si Oul Bilal agit ainsi dans la campagne électorale il s’agit d’une stratégie bien calculée. Suivant l’analyse faite sur un site prestigieux et digne de confiance, LTV, suite aux actions du PM Ould Bilal et de Ould Chrougha , El Insaf pourra s’en sortir gagnant, ou encore, au pire des cas, on aura un parlement majoritaire d’opposition , et donc une déroute de El Insaf parce que les mauritaniens n’aiment pas les menaces et ils iront jusqu’au bout de leurs candidatures déjà annoncées. La Mauritanie aura donc les élections les plus passionnantes dans l’histoire du pays avec une nouvelle opposition parlementaire majoritaire au cœur du jeu démocratique … . « Et il n’est pas exclu que le président Ghazouani qui prône une Mauritanie plus démocratique encouragera une cohabitation entre le pouvoir et l’opposition pour finir en beauté son premier mandat dans un équilibre des pouvoirs ! C’est lui qui en sortira grandi avec un nouveau parlement concurrentiel certes, mais partisan ».
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