lundi 19 février 2018

politique : le retour des barons !




On pensait les avoir complètement enterré, mais on se trompe : les campagnards tristement célèbres pour les opérations d’achats des voix, faux et usage de faux, sont désormais à pied d’œuvre et sans masques comme d’ habitude pour embrigader  les populations naïves et paisibles !  Ils ont déjà divisé le pays en zones de campagnes appropriées et l’argent circule comme si c’est le retour de la belle époque où les coffres –arrière des véhicules et les roues de secours sont bourrés de liasses de la nouvelle ouguiya !  
Parmi les barons déjà opérationnels, il ya les officiers à la retraite qui ne le sont pas en fait et les armateurs sans bateaux !
Il  ya quelque chose, un signe avant coureur qui ne trompe personne : ce sont les attroupements aux heures de Tagine devant les résidences des intéressés !  
Pourtant, on pensait avoir opté pour le renouvellement de la classe politique avant de procéder à l’élection présidentielle mais malheureusement, force est de constater que les mêmes sont toujours là pour profiter du système !
Nos dirigeants semblent  ne pas avoir confiance aux prestations des services des nouveaux visages ! Est-ce par crainte de ne pas réussir ou par fidélité aux anciennes pratiques ?
Les jeux sont faits et il faut continuer à faire avec l’ancien système. Les initiateurs des initiatives se multiplient et le Mechwi sous la tente sent bon !
Les discussions dans les salons de Nouakchott sont meulées par un seul nom et un seul sujet qui reviennent dans toutes les bouches : Ould Abdel Aziz et le troisième mandat !
Pendant ce temps, l’opposition affûte ses armes verbales pour dire non un à un troisième quinquennat pour le président sortant qui serait anticonstitutionnel !
Mais, pour les minimiser Ould Abdel Aziz accorde ses scoops à un magasine français, comme pour rester fidele à sa démarche de ne livrer les confidences sur sa succession qu’à la presse étrangère !
Le seul candidat aux prochaines présidentielles qui s’est déjà annoncé jusqu’ici, c’est en fait celui qui dit qu’il ne l’est pas. Mais qui croire ?
Que faire avec la constitution que tout le monde tient à respecter, opposition et président confondus ?
Pour surmonter cet obstacle majeur, laissons le peuple décider sans outils, autrement dit le peuple peut se prononcer en descendant dans les rues, sous les arbres, sous les tentes improvisées, dans les Oueds arides, pour exiger un troisième mandat au président sortant !
Ce sera alors du jamais vu en Afrique et ailleurs : un président qui fuit l’exercice du pouvoir et un peuple qui court derrière lui !   A suivre

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