mardi 8 août 2017

Sénat : les nomades nostalgiques de l' époque romaine s' en vont !


Le résultat du dernier scrutin référendaire a démontré clairement que l’opposition n’a aucune audience dans notre pays !
Elle n’a été ni écoutée par l’appel au boycott, ni par le vote contre loin s’ en faut !    
Le taux de participation satisfaisant et le résultat ô combien positif du OUI en faveur du changement demandé par le président Ould Abdel Aziz, l’ ont largement remporté ! Et le tout s’est déroulé dans la transparence et le respect de la loi …
Le sénat en tant que tel appartient à l’époque césarienne et les romains eux-mêmes se sont rendu compte de son inutilité !
Que vient-il alors faire dans notre brave désert occupé par les problèmes de recherche de l’eau et de l’électricité ?
Si nos sénateurs sont tant nostalgiques du passé romain, ils peuvent aller se recueillir sur la tombe de César, au colisée de Rome !
Nous trouvons qu’ils ont d’ une part raison de résister parce qu’ ils empochaient des salaires faramineux pour la seule prononciation de ce mot suranné , appartenant à une époque révolue  !  Pourquoi devons nous imiter les gestes et faits de l’ancien colonisateur ? Avons-nous oublié le Hadith du prophète selon lequel ‘’celui qui aime le mode de vie des autres , sera réincarné avec eux …’’    
Nous savons que le dernier rejet par le sénat de l’article 38 est une pure manipulation de l’opposition sur financement mafieux !
Dans tout ça, il y a un quiproquo à relever : toute opposition, par définition est créée pour critiquer à tort ou à raison, toute action du gouvernement qu’elle soit correcte ou pas !  Même Ould Abdel Aziz lui même le sait, mais aujourd’hui, pour réanimer encore davantage le travail de l’opposition, il la critique publiquement pour lui permettre de continuer à exister ! Dans toutes les démocraties du monde, l’opposition est faite pour dénoncer …
César avait l’habitude de passer des moments agréables au colisée. Une fois le podium installé, on amène un personnage aux mains et pieds ligotés dans une cage en fer et sur lequel on jette toute sorte de férocité (panthère, lion, etc.)    
Un jour, les férocités furent jetés sur un personnage bizarre car chaque fois que l’un des animaux féroces s’approchait, le personnage ligoté lui chuchota des mots et la bête revenait dans sa cage !  
Etonné par ce personnage dont les animaux ne voulaient la chair, Cesar descend et lui demanda : ‘’ qu’est ce que tu dis aux animaux pour qu’ il ne te mangent pas ?’’
Il répond : « Majesté impériale, je lui dis tu peux bien me manger mais tu vas faire un discours et l’animal s’en va …  »



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