Faculté de medecine de Nouakchott : une affaire de famille qui ne marche pas .

Le projet élémentaire d’une faculté de médecine en Mauritanie, a été bien aménagé vers la fin des années 90 , par feu Mohamed Ould Ahmed Aicha , le regretté professeur émérite officier de l’armée et père de la médecine en Mauritanie .
Son brillant projet , lui a été volé par docteur Mogueya qui en a d’ abord fait un institut à l’intérieur de l’hôpital de Nouakchott, sans prendre au moins la peine , de lui rendre hommage , ne serait-ce qu’à titre posthume !
On dit que monsieur Mogueya aurait d’ abord détourné les premiers financements de ce projet avec la complicité du tristement célèbre comptable Boyagui , pour acheter des villas au Maroc et des oasis en Adrar .
Aujourd’hui , l’homme est devenu malgré lui, le doyen de la faculté de médecine de Nouakchott , une institution cruciale dans la stratégie nationale en matière de santé publique , qui bénéficie des financements énormes et de la l’ attention particulière du président de la république . .
Au lieu d’œuvrer pour le succès de ce grand défi , l’ ex chirurgien de la clinique de la SNIM limogé pour une affaire de sous , montre maintenant son vrai visage de doyen cupide avec des laboratoires mal équipés , un personnel d’ encadrement absentéiste et incompétent , le tout sur fond de grèves estudiantines interminables .
Dans un élan de survie qui frise le règlement de compte , il vient de monter de toutes pièces , un conseil de discipline qui a suspendu pour deux ans , un groupe de cinq étudiants en médecine dont trois filles parmi les meilleures de la promotion . Quel gâchis pour le pays !
En réalité, docteur Mogueya considère ce projet de faculté comme étant un bien personnel, qu’ il gère sans partage avec son cousin fournisseur , son épouse Mint Habaib et les autres membres de sa famille qui fait main basse sur tous les marchés d’ entretien et de maintenance des équipements et bâtiments au frais du pauvre contribuable mauritanien .
Les étudiants de l’université de Nouakchott, toutes tendances confondues, soutiennent le président Aziz qui veille nuit et jour sur la bonne marche des œuvres universitaires, mais exigent purement et simplement le départ de ce doyen devenu usé par la contestation et l’injustice qu’il érige en système ! Si Mogueya , le professeur qui multiplie les erreurs médicales et les tracasseries des étudiants , quitte les lieux , tous les foyers de tensions s’ éteindront instantanément à l’ université . Qui a dit que l’argent comptant porte médecine ?
En tout cas, le projet de faculté de médecine marcherait mieux, s’il avait été confié au professeur Melainine dit Hemine , le directeur du complexe médical Ibn Sina , qui a largement contribué à l’essor du secteur de la santé . Il est grand temps de donner la chance au sang nouveau …