lundi 14 mai 2012
Crédit agricole : la moisson du prédateur !
Lors de sa dernière visite au Trarza pour clôturer l’ opération du retour longitudinal des réfugiés de Ba Madine , le président de la république aurait promu aux agriculteurs , qu’ il serait parmi eux le 02 juin prochain , pour le lancement de la campagne agricole 2012 .
C’est donc le lieu de faire ici un bilan, si succinct soit-il , des deux campagnes agricoles précédentes : en 2010 , les superficies emblavées n’ont pas dépassé 15 milles hectares , avec un faible taux de recouvrement des prêts , du fait du laxisme de la direction générale et de la marginalisation des agents du crédit au profit des commissions régionales .
En 2011, il y a eu une chute disproportionnée, en matière de superficies agricoles exploitées , avec un volume de crédits estimé à Un milliard cent millions d’ ouguiyas entièrement mobilisés par l’ État mauritanien . Le taux de recouvrement en 2011 , varie entre 30 et 40% , donc nettement inférieur à celui de 2010 . Il faut noter que depuis la nomination contestée de Bettar à la tête de l’ UNCACEM , la banque mondiale s’ est désengagée entièrement de l’ institution à laquelle elle accordait pourtant une enveloppe annuelle de l’ ordre d’ un milliard d’ ouguiyas , destinés exclusivement à l’ appui aux crédits de campagne et à la commercialisation du paddy .
Au moment où le président s’apprête à lancer sa troisième campagne agricole, des voix s’élèvent pour réclamer une nouvelle approche pour le secteur, particulièrement la révision de l’ outil de financement , voire sa dissolution .
En effet, l’ UNCACEM ressemble aujourd’hui à une petite boutique de Chinguitti qui profite exclusivement à son directeur général , monsieur Tar Oud Bettar l’ électricien grimpeur des poteaux qui a multiplié son salaire par trois en moins d’un an , pour le ramener à un million deux cents . L’homme s’est également fait prendre en charge à 100% , dans une banque en faillite . Ses collaborateurs immédiats au siège de l’ UNCACEM à Rosso , estiment que , par rapport à la politique agricole , Bettar est assimilable à un oiseau prédateur en pleine récolte !
D’ ailleurs, à la fin du dialogue pouvoir /opposition , Messoud Ould Bulkheir , tout comme Boidiel regretteraient d’ avoir esquivé la question du parachutage incroyable de monsieur Bettar , à la direction du crédit agricole , une question fondamentale pour la république et ses agriculteurs . Tout comme la CENI , le nomadisme politique et le renforcement des attributions du PM Moulaye , le foreur .
Pour l'instant , on apprend que l'association des grimpeurs spécialistes des poteaux électriques de la SONELEC du temps des colonels Ainina Ould Eyih et Sidi Ould Eriha , aurait décidé de se solidariser avec Bettar , actuellement égaré parmi les oiseaux prédateurs de l' agriculture irriguée .Les détails de cette opération de sauvetage de l' électricien en rupture de grimpettes , restent à clarifier avec la CACET haut fleuve dont il est fortement débiteur ...
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