mercredi 2 mai 2012

Département de l' environnement : y a t - il un ministre à bord?


Selon des sources proches des limiers de l’ IGE, monsieur Amadi Camara, serait l’ ennemi numéro un des ressources publiques , tant sur le plan de la gestion du budget- Etat de son département , que sur le plan de la gestion des projets , comme le reboisement qui a englouti des fonds énormes , que le ministre peine à justifier …
Depuis que Amadi Camara est nommé ministre délégué chargé de l’ environnement , il n’ y a plus de forêts dans le pays , les oiseaux du banc d’ Arguin ont fui vers l’ Europe , le cheptel meurt chaque année par empoisonnement au cyanure , dans les environs de Tasiast et MCM d’ Akjoujt et le poisson a émigré vers les côtes du Maroc et du Sénégal , à cause des sociétés étrangères qui exploitent en Mauritanie , le pétrole offshore .
Être ministre n’est pas donné à n’ importe qui ! Monsieur Amadi Camara est un ancien caissier de feu Abderrahmane Ould Nany ex DG de a Société des aéroports de Mauritanie (SAM) . Il percevait directement les taxes sur Air Sénégal et RAM et il expédiait la recette vers Davour au Guidimagha , pour acheter des ânes tracteurs de charrettes qui lui servent aujourd’hui de taxis- brousses .
Puis Amadi fut limogé de la SAM pour fructification illégale des recettes de la société entre autres malversations. La question qu’on se pose aujourd’hui, est de savoir comment un ex petit caissier d’une petite société, peut - il être nommé au département de l’ environnement , pour défendre les intérêts d’un pays face à des grandes sociétés transcontinentales rompues aux pratiques de corruption les plus incroyables .
Amadi ministre de l’environnement , cela pose un grand problème : son limogeage va irriter Camara Ay Gueladio le sénateur , mais son maintien est aussi incompatible avec la politique de lutte contre la gabegie , qui est une stratégie nationale du gouvernement . C’est un peu comme l’ombilic ( Boutt) de Birame , si on le coupe il meurt , mais si on le laisse il nous rend vilains et faciles à brûler ! Que faire alors ?

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