mardi 19 juillet 2011

Agression contre le MAEC :qui sème le vent récolte la tempète .


On le dira jamais assez , le personnel diplomatique mauritanien est , depuis l’ arrivée des militaires au pouvoir en 1978 ,composé en majeur partie de ramassis d’ ignorants aux origines et à la conduite peu douteuses .
Il est contraire à toute logique qu’un diplomate soit ignorant, vulgaire , mal éduqué et analphabète . Ce qui est malheureusement le cas pour la plupart de nos diplomates actuellement à l' étranger.
Il ya des critères élémentaires : au-delà des diplômes, il ya les bonnes manières, la moralité irréprochable, une culture élargie, de la courtoisie vis à vis, tant des supérieurs que des subordonnés et même à l’ égard de monsieur tout le monde .
Tout diplomate, quel que soit son rang , est appelé à être en contact avec les rois , les présidents , sans parler des ministres !
Alors, faire représenter son pays par une armada de vulgarités et dire que notre diplomatie ne marche pas, est une chose contradictoire !
Comment peut-on imaginer un instant qu’un ancien marchand de voiles de femmes ( Malehfa) à Djeddah , vers la fin des années 80 - en l’ occurrence monsieur Kader dit Eddede agresseur actuel du ministre des affaires étrangères- puisse tout d’ un coup être nommé consul général à Brazzaville , avec comme seul point dans le CV : marié à la fille du feu colonel de la garde , Sidi Mohamed Ould Sabbar . C’était du temps de Moawiya le président sympa !
Quand la crise politique a commencé au Congo, il était le premier à prendre la fuite, laissant derrière lui des centaines de citoyens mauritaniens à la merci de tous les crimes.
Cette facilité sociale ou promotion chambre à coucher, ne s’arrête pas là : toujours sur l’intervention de la veuve de Ould Sabbar , il fut nommé premier conseiller à Alger , poste qu’il n’ a jamais rejoint et pourtant il continuait à percevoir son salaire de premier conseiller que lui expédiait notre ambassade à Alger, chaque fin de mois .
Et le comble est qu’ il a été récemment nommé premier conseiller de l’ ambassade de Mauritanie à Tunis , poste très convoité par les diplomates mauritaniens en raison de sa proximité ( vols quasi quotidiens de Tunis Air sur Nouakchott ) , coût de la vie très bas , logement facile à trouver à prix raisonnable , excellente éducation pour les enfants et remarquable couverture sanitaire .
Monsieur Eddede eut cette fois l’ occasion de démontrer son ignorance en faisant subir toutes sortes d’ humiliations , sans raison à Kheikh El avia , l’ ambassadeur rappelé , ignorant qu’ un ambassadeur même rappelé , reste toujours plénipotentiaire accrédité auprès du pays hôte , jusqu’à qu’ il quitte définitivement son territoire d’ accréditation . Tant que l’avion n’a pas décollé, il reste chef de mission …
Le MAEC, monsieur Ould Hamadi , de passage à Tunis , constatait par lui-même , les impolitesses du conseiller à l’ égard de son ambassadeur et fut surpris voire choqué .
Il aurait appelé en privé, son agresseur imminent, en lui demandant pourquoi cette conduite inacceptable à l’ égard de l’ambassadeur ?
Eddade cria tout simplement que le président de la république a enlevé Cheikh El Avia et qu’il n’est donc plus rien.
Sur ce, la décision hâtive quand même, fut prise de rappeler à juste titre le conseiller nullard et on connait la suite !
On apprend en dernière minute que l’agresseur du MAEC aurait pris la fuite, à cause de la négligence inacceptable du département des affaires étrangères qui aurait du prendre des mesures préventives à l’égard l’agresseur criminel.
Au terme de la convention de Viennes de 1963, sur les relations diplomatiques et consulaires , le pays accréditant c’ est à dire la Mauritanie , peut demander au pays accréditaire la levée de l’ immunité et privilèges de tout membre de sa mission diplomatique qui devient de ce fait un simple citoyen étranger en Tunisie , obéissant aux lois en vigueur .
Si la Mauritanie avait signifié, par note verbale au ministère tunisien des affaires étrangères, par l’intermédiaire de son ambassade à Nouakchott que l’intéressé est radié du corps diplomatique mauritanien et qu’il doit répondre de ses actes et faits conformément au droit tunisien, il n’aurait pas réussi à fuir.
En tout cas, Ould Hamadi ne serait jamais bastonné par un diplomate digne de ce nom et c’est un précédent dangereux, car à chaque fois qu’on doit rappeler un con- seiller , un ministre est agressé, où irons-nous ?

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