mardi 20 septembre 2016

Zone franche : un mal qui impacte l' économie nationale !


Tous les jours apportent leurs lots quotidiens d’affaires louches réalisés par le truchement de l’autorité de la zone franche de Nouadhibou au détriment du trésor public . La dernière en date est celle relative à l’exportation des huiles de poisson traités sous le régime de la zone franche, contrairement à la réglementation douanière qui les soumet au régime normal  !
 Selon les statistiques du ministère du commerce 50%  des importations du basin riche sont actuellement  débarquées au port de  Nouadhibou pour être dédouanées au régime de la zone franche et  acheminées vers Nouakchott sous les matelas des passagers des bus Global et autres qui assurent la liaison quotidienne Nouadhibou – Nouakchott !
Depuis l’indépendance de la Mauritanie le 28 novembre 1960, de feu Moktar Ould Daddah à Mohamed OuldAbdel Aziz , les présidents de la république qui se sont succédé ont  eu un dénominateur commun : dés que l’ un d’ eux visite Nouadhibou pour la première fois , il est tout de suite envahi par l’ idée de faire de la ville une zone franche  !
Mais dés le retour au palais ocre de Nouakchott, il se rend compte que le projet de la zone franche est risqué pour les finances publiques dans un contexte de crise qui est récurent en Mauritanie (manque à gagner pour les douanes et les impôts) ! Mohamed Ould Abdel Aziz a eu certes le courage de franchir le pas mais le coût semble intenable…  La réalité économique et sociale des habitants de la région de Nouadhibou reprend alors la place du rêve : terre aride , prix exorbitants , taux de chômage élevé etc.

Les gens de Nouadhibou crient aujourd’hui et à tout moment haut et fort , qu’ ils ne gagnent rien dans la création de cette zone franche !  Les retombées qu’on attendait de ce projet  se font toujours attendre. Même Sidi Ould Domane , le premier monsieur guichet unique , s’ est découragé et a préféré les ruines de l’ imprimerie nationale ! Zeini l’ex rapace du budget a lui aussi préféré la députation d’ Aleg pour mieux compter  les poteaux  ... 

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