lundi 13 juillet 2020

Commission parlementaire : tel est pris qui croyait prendre !

Pour faire souffrir une loi, il faut la confier à une commission, disait Montesquieu ! Après plusieurs mois d’ enquêtes , d’ auditions , de convocations d’ anciens hauts responsables de l’ ancien régime du président Ould Abdel Aziz , la fameuse commission parlementaire d’ enquête , a tourné en queue de poisson spécialité PolyHondong !
L’opinion nationale n’a été éclairée jusqu’ici sur aucun dossier dans la panoplie des affaires dites sulfureuses dans la décennie de Ould Abdel Aziz !  Ould El El Waghef et compagnie se limitent encore aux accusations très vagues des anciens blocs, le stade olympique,les  terrains de l’ école de police , l’école justice , affaires qui ne concernent pas Aziz parce que les places publique en questions ont été liquidées par une commission foncière transparente !
Nous sommes encore sur notre faim, et même Ould Abdel Aziz lui-même ,  trouve ridicules les gesticulations de cette commission qui a priori,   n’ a rien de palpable à mettre sous la dent et continuer de véhiculer des rumeurs à tout va pour justifier son existence ! Le professeur Lo Gourmo , éminent juriste a d’ ailleurs précisé qu’un ancien chef d’ Etat n’ est pas  justiciable devant une petite commission , mais bien devant une haute cour de justice et encore  seulement en cas d’ accusation de trahison ! Mais au lieu de chercher vainement des consultants juridiques pour créer une haute cour de justice , demander à Ould Abdel Aziz ou sont les textes de  notre ancienne haute cour de justice , devant laquelle a comparu madame KB ! Pourtant cette cour n’a pas été dissoute et ses textes se trouvent dans les valises de Ould Maham qui fut son président autoproclamé ! Quant à Ould Abdel Aziz , ne lui suffit-il pas d’ être lui-même  l’artisan zélé de cette haute cour de justice made in Maham ,  dont les promoteurs futurs  , s’ acharnent aujourdhui  à le juger ? Est –ce qu'à travers cette affaire ,  nous serons  peut être devant la tragédie  du ‘’Voyageur de l’ombre’’ où le dindon de la farce est finalement  tout autre ! Tel est pris qui croyait prendre …

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