dimanche 19 avril 2020

Quand les enfants gâtés de la tribu , gâtent l' État !


Les successions tribales  au pouvoir en Mauritanie sont devenues  curieuses, parce  que la tribu joue un rôle central non seulement dans la prise du pouvoir, mais aussi dans sa perpétuation !
Les rapports entre Etat et tribu se caractérisent par une sorte de dialectique qui conduit souvent à l’affaiblissement et à l’éclatement de la tribu au terme des années de pouvoir ! A titre d’exemple, le pouvoir tribal des Smassides sous Ould Taya a connu une longévité d’un quart de siècle. Il  n’a commencé à se fissurer que lentement à la faveur des divisions internes à cet ensemble tribal, en particulier les démarches sécessionnistes de Ahmed Ould Sidi Babba , ancien maire d’ Atar et Khalif général des Smassides  , qui avait suspendu tout soutien à Moawiya !  La tribu au pouvoir commença alors sa descente aux enfers avec la multiplication  des points de rupture  jusqu’ en 2005 !
Durant son règne tribal, Moawiya a distribué les postes de l’Etat au reste des autres tribus réunies dans le PRDS, comme si l’élément tribal était incontournable et fondamental dans l’exercice du pouvoir !  
Puis vint le coup d’Etat du CMJD en 2005 quand une tribu remplaça une autre !  C’était blanc bonnet, bonnet blanc avec  des nouveaux militaires toujours  au service de la tribu !
Les nouveaux officiers putschistes s’attelèrent à la création d’un nouveau parti politique, ADIL en l’occurrence pour pérenniser le même système tribalo-militaire ! L’on assista alors  à une véritable mascarade  parce que, c’était tout simplement déshabiller Maowiya , pour habiller Ould Abdel Aziz en passant par SIDIOCA  ! Tous les membres du CMJD étaient des menteurs et les meilleurs en la matière ont dirigé le pays pendant une décennie en instrumentalisant des chefs de tribus, dans les confins d’un UPR  sans loi ni foi !  Toute la Mauritanie était confinée dans un parti- Etat, sans savoir pourquoi  avant d’entrer en 2020 dans un nouveau confinement sanitaire obligatoire !  Les tribus se succèdent mais ne se ressemblent pas, les militaires aussi heureusement ! Certains  ensembles tribaux qui ont régné sur le pays, de 1960 à nos jours,  laissent des marques indélébiles ! L es Idawalis ne manquent pas d’idées créatrices  et quand ca ne marche pas avec le pouvoir, ils utilisent les partis politiques pour s’implanter dans les rênes du pouvoir grâce l’argent du pouvoir , c’ est à dire l’ argent mal acquis !   A suivre

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