Ministere de la transparence et de la verité : un portefeuille non encore pourvu !

Le temps est venu de pourvoir le poste ministériel  toujours vacant de la transparence et de la verité, alors que ce département rencontre aujourd’hui tous les problèmes du monde sous les gouvernements civils ! 

En effet tous les moyens matériels et humains sont là pour mettre fin à la gabegie et à la mauvaise gestion une fois pour toutes !

Mais le plus important reste encore l’absence du ministre lui-même chargé de ce département vital ! C’est comme si on charge un âne de tous les bagages utilitaires pour traverser des longs chemins, alors qu’il n’a pas d’accompagnateur …

Par les temps qui courent, on a l’impression d’oublier à tort ou à raison cet élément sans lequel aucune  politique de bonne gouvernance,  ne peut être menée ! 

Tous les postes de ce département sont  pourvus sauf celui du chef, c’est à dire le ministre ! A-t-on peur de le nommer et qui a peur de qui ou de quoi ?

Quand on le visite,  l’inspecteur général de ce ministère est assis dans son bureau, le secrétaire général aussi ! Sont également présents, les différents  directeurs centraux, surtout le DAF qui manipule à longueur de journées, des centaines de millions que la nouvelle monnaie MRU, rend agréablement manipulables !

Mais tant que le chef n’est pas là, rien ne marchera convenablement : quand le chat est absent, les souris dansent !

Puisque la décentralisation et le jumelage sont à la mode, pourquoi ne pas jumeler le ministère de la transparence avec celui de la verité ?

Pourtant, les hommes répondant aux principes de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, ne manquent pas !

L’histoire récente du monde démontre en effet, chaque jour que l’institution la plus organisée et la plus disciplinée, demeure l’armée même dans les pays sans Etats, comme la Somalie- Chebab !

Depuis l’avènement des régimes militaires en Afrique, il est rarissime de trouver un Général en prison pour vol ou détournement des deniers publics parce que tout simplement , ce n’ est pas dans l’ éthique de l’ institution militaire ! Mais, pendant ce temps, les civils eux, ministres, secrétaires généraux, directeurs d’établissements publics ou comptables, remplissent chaque jour, les geôles de l’Etat !  

Cet état des choses continuera tant qu’on n’a pas pris conscience qu’il faut militariser les hauts postes sensibles pour éviter au pays de sombrer dans la désagrégation  de son élément fondateur : la loi d’ abord puis son respect, en un mot , l’ établissement de l’ Etat de droit !  ! A suivre