mercredi 5 avril 2017

Le nouveau Ministre et la crise de l ener

Finalement, le ministre de l’équipement et des transports, seyidna ali mohamed khouna a tranché  :   l’ENER va continuer a s’acquitter de sa mission classique d’entretien routier. Par contre, elle  va se décharger au profit de l’ATTM  du volet construction des routes  a l’origine des pertes cumulées de plusieurs dizaines de milliards. Son plan de sauvetage de l’ENER  nécessitera d’injecter dans l’immédiat  plus de six milliards pour le paiement d’une partie de la dette de la banque el amana (près de 4 milliards) et les dettes fournisseurs et prestataires de services ( plus de 5 milliards) pour permettre a l’entreprise de se remettre  au travail après un dégraissage  des effectifs. S’agissant de l’issue des mises en demeure envoyées par l’IGE aux responsables de l’entreprise, c’est toujours le silence radio. Il ya semble t il de gros requins derrière les marchés  indexés  par L’IGE. On rappelle que Bien avant la nomination de seyidna ali  au département, le premier ministre l’artisan de la restructuration ratée de l’ener  avait  déjà engagé  un processus de fusion avec l’ATTM.  C’est ainsi que Les inventaires du matériel  roulant  de l’ENER ont été effectués  et il ne manquait plus que l’acte final de cession.    un forcing que certains cadres de l’ENER assimilent â une volonté manifeste de noyer le poisson et que  le nouveau ministre a  refusé  d’avaler. Pour ce dernier, la restructuration de l’ener et sous Hademine pour l’amener a faire de la construction des routes s’est soldée par plusieurs contrats de  sous traitance  au profit d’un cercle restreint d’operateurs sans expérience ayant conduit a la paralysie de l’entreprise.
 résultat des courses :     l’entreprise est actuellement ,  en plus des  pertes cumulées de l'ordre de plusieurs dizaines de milliards  empêtrée dans ses problèmes de gouvernance. Avec une dette colossale de plus 20 milliards (dont   15 milliards contractés auprès de la SNIM  pour l’achat du matériel roulant et des équipements lors  de sa restructuration, 3.5 milliards auprès d’une banque de la place consentis sous la forme de prise en charge des salaires, plus quatre  milliards de dettes  fournisseurs .) depuis, l’entreprise  accumule mauvaise fortune et lutte depuis plus de 3 ans  pour s'affranchir de l'état de métastase financière dans laquelle elle est empêtrée. Sans succès.


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