Les français viennent de leur tendre un piège : si vous
laissez l’armée malienne tranquille, nous vous assurons l’indépendance, à condition que vous vous désarmiez
d’abord ! En fait, c’est du déjà vu et nous connaissons la légende du cadeau de l’écureuil : « j’enlève
ta peau mais je te la remplirais de pièces d’ or ... »
Le MNLA est parti en délégation pompeuse pour négocier à Ouagadougou , en laissant ses frères se faire massacrer par les soldats maliens
revanchards et racistes , avec la complicité directe des troupes françaises !
Mais la question qui se pose désormais est de savoir , s’il y aura un
nouveau MNLA armé, par qui et comment ?
Les énormes caches d’armes qui existent en Libye, les hommes
et les femmes prêts à mourir pour libérer l’AZAWAD , démontrent que le cessez-le-feu,
s’il est signé, reste précaire ! Et l’histoire au passé récent est là pour
nous le rappeler …
Les militaires français stratèges qui ont combattu dans le désert,
supporté ses chaleurs et bénéficié de l’hospitalité de ses habitants,
ne sont plus là pour donner des conseils à la soldatesque malienne ! Ils sont revenus à la campagne française, où
ils s’entrainent aux exercices de simulation,
loin des réalités des vents des sables , de la soif et de la menace des mines anti-personnelles
!
De toute façon, la présence française dans la sous région ne
peut être que limitée dans le temps, à
moins que Total découvre du pétrole en
Mauritanie ou qu’Areva découvre des nouveaux gisements à la fin de l’exploitation
de la mine d’Arlit !
Le retour de la France-Afrique n’est plus à démontrer, et
nous n’avons pas besoin des dernières Bokasseries de Djoncounda , genre : « mon
frère le président Hollande et ma belle sœur Valérie première dame ... » Décidément l’Afrique est mal partie et ce ne
seront pas les prochaines élections maliennes, commandées à la carte par Paris,
qui vont trouver une issue heureuse au problème de l’ Azawad !
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