dimanche 15 mai 2022

Esclavage ou servage : le faux talon d' Achille du pouvoir !

Les chercheurs occidentaux qui visitent la Mauritanie pour faire des recherches sur le phénomène de l’esclavage, ont fait récemment une remarque pertinente : deux frères noirs arabophones(Haratines) , travaillent aux domiciles des deux personnalités de l’Etat qui sont Messsoud Ould Bulkheir président du conseil économique et social et Moulaye Ould Mouhamed Laghdaf , ancien premier ministre et ministre secrétaire général de la présidence à l’ époque ! Les deux domestiques bénéficient des mêmes traitements et salaires ! Mais, le ‘’boy’’ de Messoud s’appelle serviteur (Chagal) alors que celui de Moulaye s’appelle esclave ! Voilà le vrai problème … Ce cas sociétal précis a conduit les chercheurs à remarquer que la question de l’esclavage en Mauritanie, est d’abord un problème de complexe avant d’être économique ! Pourquoi Moulaye est-il esclavagiste tandis que Messoud est tout simplement employeur ? Pourtant les deux responsables de l’Etat assujettissent les deux individus aux mêmes conditions matérielles … Comment donc la diplomatie mauritanienne peut elle gérer la question de l’esclavage en montrant que les survivances de ce phénomène sont liées à l économie donc à la pauvreté du pays ! Sans remonter dans l’histoire des pratiques, on peut conclure qu’en dehors des complexes, ce qui existe en Mauritanie c’est plus un servage qu’un esclavage ! Dans le cas de ces deux domestiques, la servitude n’est que psychologique parce que Messoud n’ est pas considéré ici comme un maitre , même s’il exploite son serviteur à outrance ! Quant aux autorités, elles ont une peur bleue d’entendre parler de ce phénomène parce que c’est condamné par les bailleurs de fonds occidentaux ! La faiblesse de l’Etat à ne pas pouvoir aborder de front cette question qui est pourtant planétaire, en fait le talon d’Achille de la Mauritanie c’est à dire son point faible ! Pourquoi le pouvoir a-t-il peur d’un certain Biram Leabeid , un Hartani psychologiquement non libéré , ayant choisi l’ esclavage comme fond de commerce ? Si par bonne inspiration, le président Ghazouani demande à Biram de cesser d’insulter les Beydhanes et de ne pas fructifier la question de l’esclavage au niveau international, hé bien il ne le fera jamais parce que cette trompette belliqueuse constitue son unique fond de commerce ! Pourtant la Mauritanie , ce n’ est pas comme les Etats unis qui ont pratiqué l’ esclavage pendant plusieurs siècles , ni comme la France qui en 1642 autorisait la traite des noirs en fixant un prix de treize livres par tête de ‘’nègre’’ importé d’ Afrique ! Mais, cela nous rappelle toujours l’anecdote du chien et de son maitre : après avoir bien nourri son chien avec une alimentation variée, l’animal se retourna contre son maitre et le déchiqueta ! Maintenant, c’est facile de savoir qui est le chien et qui est le maitre parce que nous y sommes … En tout cas , l’ Etat n’ a pas intérêt à faiblir devant ce Biram en le laissant faire ce qu’il veut et insulter les populations . Pourquoi accepter l’inacceptable ? Messoud Ould Bulkheir , le leader sage des Haratines avait dit il y a cinq ans que Biram est une créature insignifiante et sans valeur et l’ expulsa des instances dirigeantes du parti AC ! Avant de courtiser Biram , le président Ghazouani aurait dû demander conseil à Messoud auquel l’ histoire vient de donner raison ! Si le pouvoir en place continue à fermer les yeux sur les agissements de Biram , cela ne fera que lui donner plus de vigueur pour former des nouveaux Biram qui déchireront le reste des livres piliers de l’ islam Malékite en insultant au passage les dirigeants du pays , publiquement sans que personne ne lève le petit doigt ! Peut être que manger beaucoup de Michwi par les temps qui courent durant le congrès du parti RAG , cela fait oublier à Biram , l’ ignorant ex gros greffier , que la liberté a ses limites ! Mais ici on revient encore à la question de savoir que faire de l’épicentre (Boutt) de Biram ? En tout cas, le pouvoir doit faire son boulot de maintien de l’ordre public et de la paix sociale, en empêchant Biram de semer la haine pour récolter le chaos … Pourquoi avoir peur des ONG et organisations internationales qui ne sont en réalité que des perroquets à Genève, un ramassis de mensonges avec des nullards pour informateurs. En dehors du droit à la vie, les autres droits de l’homme sont très relatifs dans l’espace ! Pendant que l’Etat applique le fameux ‘’Jaguar’’ comme punition à Biram et les hors la loi de l’ IRA , la commission des droits de l’ homme à Genève , Aminetou Mint El Moktar et le doctorat arrivage honoris causa , ne leur seront d’ aucune utilité avec leurs communiqués bidons ! Quand il s agit de la sûreté de l’Etat les droits de l'homme peuvent être violés , surtout quand cela relève du complexe et de l émotionnel ; ce que le greffier Biram ignore aussi ...

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