Charte des Haratines : la question nationale reste posée !

La question nationale est un fait d’appartenance à telle ou telle communauté, à l’une des composantes de la population mauritanienne à savoir les Maures, les Soninkés , les Halpulars ou les Wolofs, dont la cohabitation précaire est obligatoire aujourd’hui ! Souvent, la question nationale est liée au fait d’appartenance à des nations différentes, comme au Soudan, en Turquie, ou en Ecosse et en Irlande du Nord, dans l’Europe occidentale ! ! Personne n’a voulu naitre mauritanien et personne ne l’a demandé d’ ailleurs ! Est – ce que cette appartenance peut être prouvée ou justifiée par les liens culturels, linguistiques, sociaux ou religieux ? Le dernier festival soninké a déjà répondu à cette question, parce que cette manifestation, premier du genre en Mauritanie, a démontré que les Soninkés existent bel et bien en chair et en os ! La diversité de langue et de culture des Soninkés , ne les empêche pourtant pas d’ être une composante de la population mauritanienne , donc de la Mauritanie ! Cette différence culturelle et linguistique de nos populations, est une grande richesse que la Mauritanie n’a jamais su exploiter, au contraire, certains racistes des deux cotés ont toujours utilisé cela comme étant un obstacle majeur à l’unité nationale ! La chose étant maintenant plus ou moins définie pour vous , LTV invite ses visiteurs à se prononcer sur cette richesse qui nous appartient réellement et qui est plus importante que l’ or , le diamant , le pétrole ou le fer dont entend parler , mais dont on n’a jamais profité ! LTV vous attend, en vous donnant ce sujet de réflexion : "la diversité culturelle en Mauritanie, est-ce une valeur de richesse et de progrès, ou est-ce un frein à l’unité nationale" ? A vos claviers , surtout le manitou Ahmed Ould Abdellahi et son fameux centre de recherches stratégiques …