mercredi 6 août 2025

Séjour au Sénégal : la Téranga à grands frais !

Vous êtes mauritaniens et vous voulez traverser la frontière avec le Sénégal pour un séjour à Dakar ! Deux voies s’offrent à vous : ou vous passez par le bac de Rosso, comme point frontalier fluvial, ou vous passez par la frontière terrestre de Diama , à trente kilomètres de Saint-Louis , et à 50 kilomètre de Keur Maceine ! Dans les deux cas, vous êtes invités à régler des frais d’entrée non négociables à la police des frontières, pour vous-même et pour votre véhicule ! Si la date de votre pièce d’identité est en cours de validité, vous payez cinq mille francs CFA et si elle a expiré vous réglez le double soit dix mille francs CFA ! Cette taxe, c’est pour votre personne physique et cela n’a rien à voir avec votre véhicule qui paye aussi cinq mille Francs CFA, carte grise à l’appui, plus une assurance obligatoire selon la durée de votre séjour ! Vous n’êtes pas encore au bout du tunnel parce que vous avez des frais de douane de 15 mille francs CFA , appelés ‘’ passe-avant’’ qui justifient la régularité de votre séjour au Sénégal … Si vous avez oublié de payer une taxe spéciale dite redevance du pont de Diama , vous retournez pour amener la quittance contre règlement de dix mille francs CFA , pour qu’on lève en fin le barrage devant votre véhicule ! En en fin vous êtes sur le territoire du Sénégal, pays de la Terranga (hospitalité) , la plus chère du monde ! Au retour vers la Mauritanie , vous n’ avez plus d’ argent certes mais en vous présentant au même poste de Diama , on vous dit de régler les mêmes frais, à l’ exception de l’assurance et du passe-avant ! Si vous cherchez à comprendre pourquoi , on vous répond que les prix de la Teranga sont les mêmes à l’entrée comme à la sortie ! Vous vous dites alors en partant, qu’en signant récemment des accords de migration avec son homologue du Sénégal, monsieur Merzough , le ministre mauritanien des affaires étrangères et des mauritaniens de l’ étranger , n’ avait alors rien compris ! Les mauritaniens sont dispensés des frais d'entrée à la Teranga mais ils continuent quand même à les payer ! lol

2 commentaires:

  1. Diaspora pages---- Le ministre des affaires étrangères Mauritanie Salem Oul Merzoug est un descendant d'ancien esclave affranchi. Le ministre Oul Merzoug est complexé de son appartenance à sa propre communauté noire Haratine pourtant honorable et respectable. Une explication de ce complexe, selon le récit des habitants des regions du Hodh et de l’Assaba, il est dit que le grand-père direct de ce ministre Oul Merzoug était un esclave qui avait été acheté par un homme de la tribu Tejekanet dans la région d'Afrique noire subsaharienne. Cet homme de Tejejanet avait acheté le grand-père du ministre Oul Merzoug en échange d'une quantité de sel, car la famille de cet esclave était une famille pauvre de paysans noirs africains qui avaient désespérément besoin de sel et devaient donc vendre l’un de leurs enfants pour avoir du sel. Puis l'homme Tejekanet a pris son esclave et lui a donné le nom de Merzoug, puis il l'a vendu sur son chemin de retour à un homme de la tribu Laghlal, et après un long moment, cet homme de Laghlal a déménagé au Tagant, emmenant avec lui son esclave Merzoug. Au cours de cette période, une fatwa avait été émise parmi les habitants du Tagant pour affranchir les esclaves, et ainsi l’homme Laghlal a affranchi son esclave Merzoug, ainsi Merzoug était devenu un homme libre, mais certains de ses enfants avaient une mère qui était une esclave qui mourut avant que ses maîtres ne l’affranchissent. Après la mort de cette esclave, certains de ses enfants furent affranchis par leurs maîtres, et d'autres ne furent pas affranchis de l'esclavage. Quant au ministre actuel Salem Oul Merzoug, il est l’un des descendants de cette esclave qui n’avait pas été affranchie, et on ne sait pas s'il est de ceux qui ont été affranchis par leurs maîtres après la mort de cette grand-mère ou s'il est de ceux qui n'ont pas été affranchis.

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  2. Diaspora pages- Il ne faut s'attendre à rien de ce ministre Oul Merzoug sauf que sa présence aux affaires etrangeres va endommager et ternir l'image du pays a l'extérieur, et va pousser les négociateurs étrangers a profiter de ses faiblesses et complexes et manque confiance en lui même. C'est vraiment dommage que les efforts diplomatiques du président Ghazouani et les efforts des ministres charges des nfrastructures et services de bases, vont être handicapés par la présence de ce ministre Oul Merzoug dans ce ministère de souveraineté vitrine extérieure du pays censé rapporter des gains pour le pays en financements des services de base et en respect pour que les mauritaniens ne soient victimes à sang froid sur nos frontières du Nord et du Sud.

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