MAED : la Mauritanie perd sa boussole économique !

Vous savez pourquoi le ministère des affaires économiques et du développement (MAED) est mort, pour voir son cadavre rattaché aujourd’hui aux ministères des finances ? Hé bien c’est tout simplement à cause des carences de ses fonctionnaires ! Selon des sources proches des bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux accrédités à Nouakchott, depuis 2010 la Mauritanie a perdu beaucoup de financements à cause de l’incompétence des cadres de ce ministère ! Pourtant, le délégué de l’union européenne à Nouakchott a tiré la sonnette d’alarme il y a quelques temps, en soulignant que les fonds sont disponibles mais les cadres chefs de projets du MAED sont incapables d’élaborer des requêtes de financements valables pour les libérer! Cette situation est due au long règne de Sidi Ould Tah à la tête de ce ministère devenu un nid de nullards ! Ould Tah lui-même n’arrivait pas à élaborer la moindre stratégie micro-économique pour absorber les fonds du 9eme FED , à l’ époque ! Quelle carence ! Avant de trouver une planque au Koweït grâce à un Hjab , Sidi Ould Tah recruta tous les membres de sa collectivité de Beit Toress , comme chefs de projets ou coordinateurs au MAED ! Ils y sont jusqu’à ce jour … Si les prix du sucre , du riz , de la farine , du poisson , des huiles , du lait et des hydrocarbures ont flambé , c’ est à cause de la détérioration progressive des termes de l’ échange provoquée par l’ absence d’un MAED capable de négociations et de statistiques fiables ! Si Ould Diaye cherche à avoir des effets positifs sur la marmite des foyers mauritaniens, il ferait mieux de réhabiliter le MAED et d’y nommer un technocrate compétent qui maitrise au moins les formules les plus élémentaires de l’économie et du développement ! Dans un pays sous-développé, Il faut absolument recréer un MAED digne de ce nom en limogeant tout l’héritage de Sidi Ould Tah , pour désinfecter les projets de développement en les débarrassant des nullards qui les pilotent comme on gère une boutique de Beyr Toress ! A suivre