jeudi 28 juillet 2022

Diplomatie : ça manque encore les Taahoudaty présidentiels !

Dans les pays qui se respectent, les consuls, les ambassadeurs et autres conseillers ou premiers secrétaires d’ambassades, sont nommés sur la base des critères de compétence ou d’intégrité ! Depuis l’arrivée des militaires au pouvoir, vers la fin des années 70, les diplomates mauritaniens sont nommés à l’étranger suivant des critères subjectifs d’ appartenance à une tribu ou de liens avec une personnalité influente du pays ! C’ est pourquoi vous pouvez trouver dans nos chancelleries en Europe, des ignorants Teyvaya plénipotentiaires qui se livrent à des activités incompatibles avec la fonction de diplomate ! Ainsi, le diplomate mauritanien devient un ''ambassadeur extra vulgaire et plein de poussière'', même dans un pays occidental civilisé avec la pluie et le beau temps …. Aucun critère logique dans le choix de notre personnel diplomatique à l’étranger, et vous pouvez même trouver des poètes ou des boulangers, voire des éleveurs plénipotentiaires accrédités à Paris ou à Londres ! Un incroyable trop plein de nullards devenus diplomates sans aucune qualification professionnelle ! Le ministre des affaires étrangères monsieur Mohamed Salem Ould Merzoug doit nettoyer nos ambassades à l’étranger, du planton jusqu’à l’ambassadeur en passant par les conseillers, les premiers secrétaires et le personnel local ! La diplomatie mauritanienne reste l’unique secteur encore oublié par les Taahoudaty présidentiels, malgré que le pays regorge de ressources humaines valables et compétentes ! Quand le président Ghazouani était arrivé au pouvoir, d’aucuns pensaient que cela augurait une diplomatie nouvelle, inclusive et transparente ! Tant que la diplomatie mauritanienne n’a pas appliqué le principe de l’alternance, il n’y aura pas de progrès dans le domaine ! L’ alternance consiste à rappeler à l’ administration centrale de Nouakchott les diplomates ayant fait un long séjour à l’ étranger , pour passer le flambeau à des nouveaux cadres du MAEC afin de leur permettre de se former dans les chancelleries et d’ acquérir de l’ expérience ! Et ainsi de suite ; le reste c’est injuste et contraire aux Taahoudati du président Ghazouani qui veut faire de la diplomatie un outil de développement et un instrument de justice sociale …

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