Dans les salons de Nouakchott, on ne parle plus que du départ imminent à la retraite du Général de division, Mohamed Ould Meguett chef d’état major des armées !
Il est à noter que l’actuel chef d’état major (qui est aussi le plus ancien au plus haut grade de l’armée mauritanienne) , est un collaborateur opérationnel de l’ actuel président Mohamed Ould Ghazouani dont il a la confiance ! Mais comment maintenir un homme indispensable, dans un système qui l’envoie à la retraite ?
Selon des rumeurs persistantes, Ould Meguett pourrait faire partie du prochain gouvernement prévu avant la fin de cette année , avec un nouveau premier ministre qui serait vraisemblablement Mohamed Salem Ould Merzouhg , un technocrate compétent ayant une bonne audience auprès de l’ opposition , en perspective du dialogue !
Le Général puissant chef d’état major, pourrait donc remplacer l’actuel influent ministre de l’intérieur pour prendre les commandes de ce département stratégique de souveraineté, et rester tout proche de là-haut !
En plus de la police nationale, Ould Meguett contrôlerait la garde nationale, le GGSR et les sapeurs pompiers, soit un nouvel état major avec des fonctionnaires armés dont deux Généraux et pas des moindres : Misgharou et Bourour de la garde ! Certes, le Général Meguett perdra avec la retraite le commandement des troupes militaires, mais avec le poste de ministre de l’ intérieur , il gagnera un poste central et de confiance renouvelée auprès du président Ghazouani ! Wait and see
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Merci LTV pur cet article et cette analyse qui est logique en ce qui concerne le général Oul Meguett qui mérite bien tous égards. Par contre en disant au conditionnel que l’actuel ministre de l’intérieur pourrait être promu, cela ne semble pas vraisemblable pour la simple raison qu’il est de la même ville que le président qui est déjà au sommet de l’exécutif. On n’a jamais vu en Mauritanie ni ailleurs deux personnes de la même ville occuper le sommet de l’exécutif. C’est invraisemblable aussi compte tenu de l’image de ce ministre que nous découvrons souvent dans la presse et dans les blogs. Ce ministre a seulement eu la chance que le président Ghazouani est arrivé au pouvoir et lui a accordé cette grande fonction que les médias et l’opinion ont apparemment du mal à lui consentir. Tous les observateurs et commentateurs trouvent que la présence de ce ministre dans la scène publique empêche les élites et les populations de croire à la volonté de renouveau et de changement que le président Ghazouani entreprend. Il faut des gens crédibles pour ce genre d'actions.
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