jeudi 3 mai 2018

Participation du Mountada aux élections : une exigence du droit national !



On  avait oublié  à l' opposition que le droit mauritanien, digne de ce nom,  limite la non participation aux scrutins électoraux à deux, faute de se voir dissout !  
La prochaine participation  de l’opposition aux élections prochaines n’a pas besoin d’être annoncée officiellement ! Mais dans les états majors des différents partis d’opposition, on annonce déjà que les futures élections seront entachées de non transparence comme toutes les autres qui les ont précédées !
L’actuelle ruée vers le parti au pouvoir si elle est vraie, démontre que les partis d’opposition n’ont aucune chance de récupérer leurs cautions, à moins que le pays ne soit composé que d’hypocrites et de menteurs !
Le maximum que l’opposition aura ne dépasserait pas 4%, selon les prévisions des observateurs !
En fait donc, il ne s’agit pas d’une participation animée d’espoir réel, mais plutôt il s’ agirait d’ une obligation sous baïonnettes !
On apprend par ailleurs que les listes se coaliseraient en 2019 , autour de personnalités indépendantes comme Ahmedou Ould Abdella qui ferait bien l’ affaire parce qu’homme d’ expérience sur le plan national et international , avec pignon sur rue et  maitrise de plusieurs langues et connu au niveau international pour avoir représenté les Nations Unies pour résoudre des conflits dans les régions d’ Afrique , d’ Europe et d’ Asie !
De toutes les façons, l’opposition a plus que jamais besoin de tirer une leçon de tous ses échecs successifs …
On semble avoir aussi, pris contact avec le pouvoir dans le cadre des négociations pour participer à la CENI, ce que le gouvernement n’a pas accepté ! Sans vouloir être le juge dans cette affaire, on pense que l’opposition n’a pas tord d’exiger une représentation dans la CENI ou une commission plus neutre,  mais pour faire des négociations il faut avoir des armes, quelque chose à donner contre ce qu’on reçoit ! Il faut avoir une position de négociateur crédible et cela nous rappelle la conférence  diplomatique de Yalta  en 1945, quand Roosevelt et Churchill demandèrent à Staline qu’on associe le pape à la rencontre ! Staline les regarda poliment en tirant sur sa pipe et posa la question suivante : «  Le pape, combien de bataillons possède t-il…  »



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